
Musicalement, la fin des années 60 est peut-être celle que j'aime le moins d'Anne Sylvestre, car, si habituellement ses chansons, de par leur thémétique et leur habillage, passent excellement les années sans prendre une ride, à cette période, l'usage de cordes parfois trop importantes en toile de fond confère un côté un peu vieillot à l'ensemble.
Celui-ci n'altère malgré tout que très peu les qualités par ailleurs comme toujours indéniables d'Anne Sylvestre, qui signe encore une belle floppée de très bonnes chansons.
Sur cet album, l'ambiance est pourtant plus tristounette (pour reprendre le terme de Daniel Pantchenko, auteur d'une biographie sur la chanteuse parue en 2012) que d'ordinaire, et donc peut-être moins propice à tous les états d'esprit.
Malgré quelques chansons comiques (dont le sympathique duo avec Boby Lapointe ou le burlesque "Plate prière"), ce sont - non sans des notes d'espoir malgré tout - amours contrariées ou fragilité de l'existence qui sont exacerbées dans les textes, portés par des mélodies qui tantôt touchent, tantôt moins.
Je retiendrai particulièrement "Le pauvre Pierre" et "La chambre d'or", magnifiques, et "Le baromètre", à la structure assez étrange (introduction très courte, pas vraiment de refrain ni de pause dans le morceau), qui finit par séduire durablement.
Paroles et musiques: Anne Sylvestre
Arrangements: François Rauber, Alain Goraguer
Celui-ci n'altère malgré tout que très peu les qualités par ailleurs comme toujours indéniables d'Anne Sylvestre, qui signe encore une belle floppée de très bonnes chansons.
Sur cet album, l'ambiance est pourtant plus tristounette (pour reprendre le terme de Daniel Pantchenko, auteur d'une biographie sur la chanteuse parue en 2012) que d'ordinaire, et donc peut-être moins propice à tous les états d'esprit.
Malgré quelques chansons comiques (dont le sympathique duo avec Boby Lapointe ou le burlesque "Plate prière"), ce sont - non sans des notes d'espoir malgré tout - amours contrariées ou fragilité de l'existence qui sont exacerbées dans les textes, portés par des mélodies qui tantôt touchent, tantôt moins.
Je retiendrai particulièrement "Le pauvre Pierre" et "La chambre d'or", magnifiques, et "Le baromètre", à la structure assez étrange (introduction très courte, pas vraiment de refrain ni de pause dans le morceau), qui finit par séduire durablement.
Paroles et musiques: Anne Sylvestre
Arrangements: François Rauber, Alain Goraguer
1. Aveu**
2. Depuis l'temps que j'l'attends mon prince charmant (en duo avec Boby Lapointe)*
3. Le pauvre Pierre***
4. La rose de décembre**
5. Antoinette a peur du loup**
6. Oh les nuages*
7. La chambre d'or***
8. Plate prière*
9. Le baromètre***
10. Ce merveilleux étéØ
11. MaumariéeØ
12. Lettre anonyme à Jules**