
Les deux premiers extraits de cet album tant attendu ne m'avaient guère emballé.
Finalement, c'est une assez belle surprise que ce dixième opus de notre recordwoman mondiale de singles placés en tête des ventes.
Certains parlent de grand virage surprenant, mais je ne suis pas de cet avis.
C'est le deuxième (après le médiocre Bleu Noir) qui n'est pas réalisé par Laurent Boutonnat, mais je trouve que ce disque est tout à fait dans l'esprit Farmerien, avec des mélodies et des sonorités qui lui ressemblent.
En revanche, il est vrai que contrairement aux derniers opus où l'on sentait clairement Boutonnat tourner en rond malgré quelques très bons titres, on n'a pas cette impression de déjà-entendu qui a pu être prégnante ces dernières années, et ça fait du bien.
On a en fait l'impression que c'est un disque réalisé par un Boutonnat qui aurait évolué. Un peu plus de guitares (Interstellaires, Love song), quelques structures moins évidentes que d'habitude (A rebours), des sonorités électro toujours prégnantes mais plus modernes tout en conservant un côté un peu vintage (Pas d'access)...
Cela en fait donc un opus bien agréable, avec des appréciations pour ma part plus homogènes que pour les précédents. En somme, c'est globalement bon, mais pas d'énorme coup de coeur, alors que je trouvais les derniers globalement moyens mais avec un ou deux gros coups de coeur.
A voir ensuite avec le temps si j'ai envie de le ressortir régulièrement ou pas.
1. Interstellaires***
2. Stolen car (en duo avec Sting)Ø
Rien à faire, je n'accroche pas à ce duo, qui, je trouve, n'apporte rien, et qui sonne assez artificiel à mes oreilles, en dépit de quelques sonorités post-refrain sympathiques.
3. A rebours**
4. C'est pas moi***
Pour moi la plus efficace de l'album, bien composée, bien réalisée, avec un réjouissant mélange de sonorités qui fait bien décoller le tout. Les choeurs de la fin font pas mal penser aux années 80 de Mylène.
5. Insondables**
Alors que je n'avais pas du tout été convaincu par cette chanson en single, je trouve qu'elle s'intègre harmonieusement et astucieusement à cet album, où elle dévoile son charme, sans être pour autant la chanson du siècle.
6. Love song*
Pour le coup, je suis mi-figue mi-raisin sur cette mélodie, tantôt accrocheuse, tantôt rappelant trop le moule "Boutonnat moins": note courte suivie d'une note longuement tenue...
7. Pas d'access**
8. I want you to want meØ
Encore une reprise assez fade et dispensable...
9. Voie lactée*
10. City of love**
11. Un jour ou l'autre**
Une petite touche d'influences irlando-folk inédit dans l'univers de Mylène, mais une petite touche seulement. L'arrangeur n'a pas poussé l'idée jusqu'au bout, ce qui n'empêche à la chanson d'être fort agréable. C'est finalement assez révélateur de l'opus entier. Du renouveau, mais pas trop.
Finalement, c'est une assez belle surprise que ce dixième opus de notre recordwoman mondiale de singles placés en tête des ventes.
Certains parlent de grand virage surprenant, mais je ne suis pas de cet avis.
C'est le deuxième (après le médiocre Bleu Noir) qui n'est pas réalisé par Laurent Boutonnat, mais je trouve que ce disque est tout à fait dans l'esprit Farmerien, avec des mélodies et des sonorités qui lui ressemblent.
En revanche, il est vrai que contrairement aux derniers opus où l'on sentait clairement Boutonnat tourner en rond malgré quelques très bons titres, on n'a pas cette impression de déjà-entendu qui a pu être prégnante ces dernières années, et ça fait du bien.
On a en fait l'impression que c'est un disque réalisé par un Boutonnat qui aurait évolué. Un peu plus de guitares (Interstellaires, Love song), quelques structures moins évidentes que d'habitude (A rebours), des sonorités électro toujours prégnantes mais plus modernes tout en conservant un côté un peu vintage (Pas d'access)...
Cela en fait donc un opus bien agréable, avec des appréciations pour ma part plus homogènes que pour les précédents. En somme, c'est globalement bon, mais pas d'énorme coup de coeur, alors que je trouvais les derniers globalement moyens mais avec un ou deux gros coups de coeur.
A voir ensuite avec le temps si j'ai envie de le ressortir régulièrement ou pas.
1. Interstellaires***
2. Stolen car (en duo avec Sting)Ø
Rien à faire, je n'accroche pas à ce duo, qui, je trouve, n'apporte rien, et qui sonne assez artificiel à mes oreilles, en dépit de quelques sonorités post-refrain sympathiques.
3. A rebours**
4. C'est pas moi***
Pour moi la plus efficace de l'album, bien composée, bien réalisée, avec un réjouissant mélange de sonorités qui fait bien décoller le tout. Les choeurs de la fin font pas mal penser aux années 80 de Mylène.
5. Insondables**
Alors que je n'avais pas du tout été convaincu par cette chanson en single, je trouve qu'elle s'intègre harmonieusement et astucieusement à cet album, où elle dévoile son charme, sans être pour autant la chanson du siècle.
6. Love song*
Pour le coup, je suis mi-figue mi-raisin sur cette mélodie, tantôt accrocheuse, tantôt rappelant trop le moule "Boutonnat moins": note courte suivie d'une note longuement tenue...
7. Pas d'access**
8. I want you to want meØ
Encore une reprise assez fade et dispensable...
9. Voie lactée*
10. City of love**
11. Un jour ou l'autre**
Une petite touche d'influences irlando-folk inédit dans l'univers de Mylène, mais une petite touche seulement. L'arrangeur n'a pas poussé l'idée jusqu'au bout, ce qui n'empêche à la chanson d'être fort agréable. C'est finalement assez révélateur de l'opus entier. Du renouveau, mais pas trop.