
Ils avaient explosé en 2009 avec "Hey you", vendu à environ 120 000 exemplaires, chiffre qu'a atteint également leur premier et très bon disque "You need Pony Pony Run Run".
Ils avaient un peu moins marché en 2012 avec un deuxième album éponyme, proposant de très bons titres mais aussi de moins bons.
Et ils floppent carrément avec ce troisième album, paru en 2016, malgré une attente manifeste de leurs fans, et un premier clip en 360° assez original.
Alors? Enième injustice patente dans cet impitoyable univers musical ou résultat logique d'un disque qui ne tient pas ses promesses?
Sans doute un peu des deux.
Personnellement, j'ai accroché avec l'excellent single "Just a song" en 2012. Et depuis, j'attendais le groupe au tournant.
Et cet album me laisse hélas mi-figue, mi-raisin.
Pourquoi mi-figue?
Les sonorités sont très agréables, éclectiques et bien travaillées, flirtant toujours avec cet électro-80 qui me plait tant. Le titre de l'album, "Voyage voyage", est d'ailleurs un clin d'oeil évident à ces années. De plus, par rapport au 2e album plus inégal, ce 3e opus regagne une agréable cohérence globale.
Pourquoi mi-raisin? (soit dit en passant j'adore le raisin, hein!)
Trop de titres restent gentiment platounets avec des mélodies peu assimilables. De plus, exception mise à part, on s'est un peu trop éloigné de l'agréable mélange électro-rock qu'avait initialement le groupe, avec des guitares beaucoup moins présentes.
Pour le reste, je crois que le vrai problème vient de la production: assez lisse, elle semble s'éloigner de l'énergie du premier album, et concourt à cette sensation d'uniformité un peu ennuyeuse.
La désertion d'un des trois membres du groupe en est-elle, du moins partiellement à l'origine? Pony Pony Run Run semble avoir perdu une partie de son feu sacré.
Mais une partie seulement!
Quelques bons voire très bons titres valent à eux seuls que l'on s'approprie le disque, comme l'entraînant "Victoria" ou "It never ends" (sorte de "petite soeur" de "Future of a nation" du premier album que j'aimais déjà), selon moi - et de loin - la petite bombe de l'album.
Alors on compte encore bien suivre les PPRR à l'avenir, pour un album qui, peut-être, crévera de nouveau les plafonds.
Ils avaient un peu moins marché en 2012 avec un deuxième album éponyme, proposant de très bons titres mais aussi de moins bons.
Et ils floppent carrément avec ce troisième album, paru en 2016, malgré une attente manifeste de leurs fans, et un premier clip en 360° assez original.
Alors? Enième injustice patente dans cet impitoyable univers musical ou résultat logique d'un disque qui ne tient pas ses promesses?
Sans doute un peu des deux.
Personnellement, j'ai accroché avec l'excellent single "Just a song" en 2012. Et depuis, j'attendais le groupe au tournant.
Et cet album me laisse hélas mi-figue, mi-raisin.
Pourquoi mi-figue?
Les sonorités sont très agréables, éclectiques et bien travaillées, flirtant toujours avec cet électro-80 qui me plait tant. Le titre de l'album, "Voyage voyage", est d'ailleurs un clin d'oeil évident à ces années. De plus, par rapport au 2e album plus inégal, ce 3e opus regagne une agréable cohérence globale.
Pourquoi mi-raisin? (soit dit en passant j'adore le raisin, hein!)
Trop de titres restent gentiment platounets avec des mélodies peu assimilables. De plus, exception mise à part, on s'est un peu trop éloigné de l'agréable mélange électro-rock qu'avait initialement le groupe, avec des guitares beaucoup moins présentes.
Pour le reste, je crois que le vrai problème vient de la production: assez lisse, elle semble s'éloigner de l'énergie du premier album, et concourt à cette sensation d'uniformité un peu ennuyeuse.
La désertion d'un des trois membres du groupe en est-elle, du moins partiellement à l'origine? Pony Pony Run Run semble avoir perdu une partie de son feu sacré.
Mais une partie seulement!
Quelques bons voire très bons titres valent à eux seuls que l'on s'approprie le disque, comme l'entraînant "Victoria" ou "It never ends" (sorte de "petite soeur" de "Future of a nation" du premier album que j'aimais déjà), selon moi - et de loin - la petite bombe de l'album.
Alors on compte encore bien suivre les PPRR à l'avenir, pour un album qui, peut-être, crévera de nouveau les plafonds.
1. StopØ
2. Good times*
3. Alright*
4. Ho no!Ø
5. You don't feel itØ
6. Belong*
7. It never ends****
8. Berlin*
9. Dum Dum*
10. Victoria**
11. Always the same**