
Entre 1986 et 1991, Loëtitia Dautresire a signé cinq 45 tours, s'est produite régulièrement sur scène, et a collaboré avec beaucoup d'artistes de renom.
Aujourd'hui, la passion du spectacle ne l'a pas quittée...
C'est une artiste bien sympathique que j'ai eu le grand plaisir d'avoir au téléphone pour cette interview sur son parcours plutôt étonnant et non moins intéressant!
Jugez plutôt...
Tu te produis sur scène depuis l'âge de 9 ans! Comment t'est venue cette passion?
C'est une passion qui est venue sans en être une... Ca va peut-être faire cliché, mais quand je voyais les autres chanteuses, je voulais faire comme elles! J'ai alors commencé à chanter pendant les repas de famille...
Tu évolues alors avec le groupe "Les Gué-Lurons", créé par ta mère. Que retiens-tu de cette aventure?
Ma mère a voulu créer une activité artistique dans le village où nous étions. Elle a donc conçu un spectacle mettant en scène les enfants du village en quête d'activité. Elle s'occupait de la danse (plus jeune, elle voulait être danseuse!), fabriquait elle-même les costumes... Comme je n'étais pas très bonne danseuse, on m'a proposé de chanter, puisque j'aimais ça! Ca c'est fait très naturellement en fait.
Je reprenais des génériques de dessins animés que je choisissais moi-même, comme Heidi ou Zora la rousse (rires). On a commencé à se produire dans le village, puis dans les villages alentours. Peu à peu, on a commencé à me demander d'interpréter d'autres chansons. C'est alors que j'ai inclus à mon répertoire des chansons comme "L'amour en héritage", même si c'était un peu décalé interprété par une petite fille!
En 1986, tu sors "Story new love", ton premier 45 tours, sous le nom "Loëtitia". Peux-tu nous en dire plus sur sa conception?
J'ai fini par être repérée par le magicien Garcimore, et sa femme Sophie, que j'embrasse au passage! Ils habitaient dans mon village. Garcimore m'a fait rencontrer mon premier producteur. J'ai alors enregistré dans un studio professionnel, ce qui était assez irréaliste pour moi qui sortais du "spectacle avec maman"!
Aujourd'hui, la passion du spectacle ne l'a pas quittée...
C'est une artiste bien sympathique que j'ai eu le grand plaisir d'avoir au téléphone pour cette interview sur son parcours plutôt étonnant et non moins intéressant!
Jugez plutôt...

C'est une passion qui est venue sans en être une... Ca va peut-être faire cliché, mais quand je voyais les autres chanteuses, je voulais faire comme elles! J'ai alors commencé à chanter pendant les repas de famille...

Ma mère a voulu créer une activité artistique dans le village où nous étions. Elle a donc conçu un spectacle mettant en scène les enfants du village en quête d'activité. Elle s'occupait de la danse (plus jeune, elle voulait être danseuse!), fabriquait elle-même les costumes... Comme je n'étais pas très bonne danseuse, on m'a proposé de chanter, puisque j'aimais ça! Ca c'est fait très naturellement en fait.
Je reprenais des génériques de dessins animés que je choisissais moi-même, comme Heidi ou Zora la rousse (rires). On a commencé à se produire dans le village, puis dans les villages alentours. Peu à peu, on a commencé à me demander d'interpréter d'autres chansons. C'est alors que j'ai inclus à mon répertoire des chansons comme "L'amour en héritage", même si c'était un peu décalé interprété par une petite fille!

J'ai fini par être repérée par le magicien Garcimore, et sa femme Sophie, que j'embrasse au passage! Ils habitaient dans mon village. Garcimore m'a fait rencontrer mon premier producteur. J'ai alors enregistré dans un studio professionnel, ce qui était assez irréaliste pour moi qui sortais du "spectacle avec maman"!



Il y a eu deux pochettes pour ce disque. Pourquoi?
A l'époque, j'étais habillée avec des petites robes qui me donnaient un look de "petite fille poupée". Très vite, et moi en premier, on s'est aperçus que ce look ne me correspondait pas vraiment et on en a cherché une nouvelle tenue, une nouvelle coiffure... J'étais fan de Jeanne Mas et je voulais me couper les cheveux très court mais on m'a dit de ne pas y aller trop fort! (rires) On a donc refait la pochette avec cette nouvelle coiffure pour les tirages suivants.
S'ensuivent les premières télévisions. Comment tu le vis?
Mon producteur, qui avait fait les démarches pour trouver ces télés, m'a un jour appelé en me disant: "T'as une télé pour Noël!" Au début, j'ai cru qu'il voulait m'offrir un téléviseur à mettre dans ma chambre! (rires) J'allais en fait dans "C'est encore mieux l'après-midi", l'émission de Dechavanne. C'était tout nouveau pour moi et j'avais un peu peur, mais au final c'était plutôt sympa. J'ai aussi fait des télés régionales, des podiums NRJ... J'étais bien entourée, mais entourée d'adultes et je quittais un peu le monde de l'enfance, et la "vie normale" d'adolescente...
En 1987, deuxième 45 tours avec "Un arbre", avec d'autres compositeurs. Est-ce toi qui choisis tes chansons à enregistrer à l'époque?
Au début, on les choisissait pour moi. Cette deuxième chanson me plaisait moins que la première, mais ne me déplaisait pas non plus, et elle a été beaucoup réclamée sur scène. Et puis j'étais quand même fière d'interpréter une chanson écrite par Bob du Pac, qui a notamment bossé avec Charles Aznavour!
A l'époque, j'étais habillée avec des petites robes qui me donnaient un look de "petite fille poupée". Très vite, et moi en premier, on s'est aperçus que ce look ne me correspondait pas vraiment et on en a cherché une nouvelle tenue, une nouvelle coiffure... J'étais fan de Jeanne Mas et je voulais me couper les cheveux très court mais on m'a dit de ne pas y aller trop fort! (rires) On a donc refait la pochette avec cette nouvelle coiffure pour les tirages suivants.

Mon producteur, qui avait fait les démarches pour trouver ces télés, m'a un jour appelé en me disant: "T'as une télé pour Noël!" Au début, j'ai cru qu'il voulait m'offrir un téléviseur à mettre dans ma chambre! (rires) J'allais en fait dans "C'est encore mieux l'après-midi", l'émission de Dechavanne. C'était tout nouveau pour moi et j'avais un peu peur, mais au final c'était plutôt sympa. J'ai aussi fait des télés régionales, des podiums NRJ... J'étais bien entourée, mais entourée d'adultes et je quittais un peu le monde de l'enfance, et la "vie normale" d'adolescente...

Au début, on les choisissait pour moi. Cette deuxième chanson me plaisait moins que la première, mais ne me déplaisait pas non plus, et elle a été beaucoup réclamée sur scène. Et puis j'étais quand même fière d'interpréter une chanson écrite par Bob du Pac, qui a notamment bossé avec Charles Aznavour!

La même année, tu rencontres l'équipe du studio Condorcet, avec notamment François Porterie, qui aboutit à un nouveau 45 tours en 1989: "Ce soir". Peux-tu nous en dire plus?
Mon producteur a rencontré l'équipe du studio Condorcet qui était intéressée pour me faire un album. Pourquoi le choix s'est porté sur moi? Moi-même je ne le sais pas. Mais j'étais très heureuse. En 1987, je suis arrivée à Toulouse, on a enregistré "Ce soir" qui devait faire partie de cet album. On a commencé à faire de la promotion avec ça. Parallèlement, on enregistrait le reste.
Mon producteur a rencontré l'équipe du studio Condorcet qui était intéressée pour me faire un album. Pourquoi le choix s'est porté sur moi? Moi-même je ne le sais pas. Mais j'étais très heureuse. En 1987, je suis arrivée à Toulouse, on a enregistré "Ce soir" qui devait faire partie de cet album. On a commencé à faire de la promotion avec ça. Parallèlement, on enregistrait le reste.

Pourquoi l'album annoncé en 1988 n'a-t-il pas vu le jour?
Mon entourage ne me voyait pas grandir. Comme toutes les jeunes filles, je suis tombée amoureuse et je n'ai pas voulu passer à côté de cette histoire. On me demandait de faire un choix entre ma vie artistique et ma vie privée, et j'ai refusé. J'ai rompu avec mon producteur car il ne souhaitait pas continuer dans les conditions que moi j'imposais. L'album est donc tombé à l'eau, mais l'équipe du studio Condorcet a alors choisi de me prendre en main. Ca m'a notamment permis de travailler comme choriste pour Pierre Groscolas, Images...

Est-ce pour marquer cette rupture entre la petite fille et la femme que tu signes le disque suivant, "Intimes sentiments", de ton nom complet, Loëtitia Dautresire?
Tu as tout compris! Je voulais rompre avec l'image de petite fille et montrer que quoique toujours jeune j'étais devenue plus adulte.

Cette chanson avait déjà été interprétée sous le titre "Intime sentiment" en 1987 par la chanteuse Muriel. Que penses-tu de cette première version, et comment travailles-tu la tienne?
Je n'étais pas au courant! Tu m'apprends quelque chose! Je pense que c'était voulu de la part des auteurs pour que je ne sois pas influencée et que je crée ma propre interprétation.
Tu dis avoir réalisé 20 titres au studio à cette époque. Comment sélectionnez-vous ceux qui ornent les deux faces de tes 45 tours?
On présentait les chansons qui nous plaisaient le plus aux maisons de disques. Comme j'étais entourée par une équipe qui avait réalisé des tubes comme "Plus près des étoiles" de Gold, on avait une écoute de leur part, mais on me répondait souvent que ça ressemblait trop à Elsa, à Vanessa Paradis... On a finalement trouvé une maison de disques en Belgique qui était moins dans la comparaison et qui a bien voulu sortir un premier 45 tours pour voir quel en serait l'impact. Il a eu un bel accueil, ma chanson est passée au beau milieu des Grosses têtes belges, j'ai fait des premières parties de Gilbert Montagné, des télés... J'étais aux anges, mais un peu déçue que ça n'ait pas autant marché en France!
A propos d'Emile Wandelmer, tu évoques sur ta page les deux titres qu'il t'a composés: "Barman" et "En silence". Comment s'est passée cette collaboration?
A l'époque, on m'a proposé de rentrer dans un groupe de filles, où j'aurais également joué de la guitare. L'idée a séduit Emile, qui travaillait aussi au studio, et il m'a proposé ces deux titres qu'il avait dans ses tiroirs. Ceci dit, je crois qu'il a écrit "Barman" spécialement pour moi.
"En silence" est-il le titre que l'on retrouve sur l'album d'Emile et Images "Toujours devant" en 2003?
Je suis allée écouter, et oui, c'est bien cela!
En 1991, à l'occasion du single "Un message à donner", vous tournez un bien joli clip. Est-ce le premier? Comment s'est passé le tournage?
Il y a eu en fait un premier clip réalisé par Comotion. Il a coûté très cher et a été réalisé dans des conditions difficiles! Je me levais à 5h du matin, je me faisais habiller, maquiller, et il fallait qu'à 10 heures je sois fraîche pour tourner des scènes censées se dérouler en été, en petite tenue, dehors, en plein mois de janvier, sous la pluie, en attendant que le soleil finisse par sortir pour qu'on puisse tourner! Au bout du compte, le clip a été refusé par MCM, on m'a dit que je n'étais pas assez photogénique!
Ca a beaucoup vexé mon entourage (rires), et finalement, j'avais sympathisé avec des gens lors de la tournée La dépêche que j'ai faite pendant deux mois, qui ne l'ont pas entendu de cette oreille et m'ont proposé qu'on refasse le clip nous-mêmes. Ce n'étaient pas des professionnels de la vidéo, et on n'a dépensé que 800F pour le faire... mais finalement, il est cette fois passé plusieurs semaines sur MCM! Comme quoi!
Après ce dernier single, tu ne signeras plus aucun disque. Pourquoi?
Il devait y avoir une suite après "Un message à donner", mais à l'époque, ma vie personnelle a pris le dessus. J'ai préféré rester aux côtés d'une personne qui en avait besoin. J'ai vécu des choses peu évidentes et je ne me voyais plus continuer.
En 1998, tu enregistres malgré tout 6 nouveaux titres au studio Condorcet. Qu'est-ce qui a motivé ce retour aux enregistrements?
Le temps passe et on reprend du poil de la bête. J'ai travaillé avec Jacques Cardona, ce qui nous a donné une écoute de la part des maisons de disques. Mais cette fois c'est le studio qui a battu de l'aile et le projet n'a pas abouti. Je n'ai pas eu les épaules pour continuer toute seule, je n'avais jamais été dans la négociation. Aujourd'hui, je m'en sentirais davantage capable. Je regrette un peu, mais bon, quand ça veut pas, ça veut pas! Je garde quoiqu'il en soit un bon souvenir de tout cela.
Pour la petite histoire, j'ai hérité du studio Condorcet mais je ne me voyais pas le gérer toute seule, et je l'ai revendu à Images, juste avant qu'ils ne fusionnent avec Emile!
Parmi tous les artistes que tu as côtoyés, y'a-t-il certaines personnalités qui t'ont particulièrement marquée?
Je tiens absolument à ce que tu marques que j'ai une grosse tendresse pour François Porterie et Bernard Laville. C'était ma famille, je pense très souvent à eux. Ils me manquent.
Aujourd'hui, que fais-tu? Quels sont tes projets?
Après avoir arrêté la musique, j'ai repris une vie plus "normale", avec un travail de bureau. Mais est arrivé un moment où je me suis retrouvée au chômage. Il y a 2 ans, 2 ans et demi, j'ai eu un déclic, j'ai voulu revenir à mes premières amours. Chanter me manquait, et j'ai voulu reprendre, mais de manière différente.
Avec mon mari, j'ai créé ma propre société et depuis nous tournons avec le spectacle "Loetitia et Daniel font leur music-hall". Je ne cherche plus à créer des chansons originales, mais je fais un spectacle avec des reprises notamment de Dalida, Edith Piaf, avec des costumes, des danseurs... entre émotion, humour, burlesque... on compte s'élargir aussi aux années 80 et reprendre Jeanne Mas, Gilbert Montagné, mais aussi des artistes anglais. On vit de ce qu'on aime et c'est formidable!
Mon entourage ne me voyait pas grandir. Comme toutes les jeunes filles, je suis tombée amoureuse et je n'ai pas voulu passer à côté de cette histoire. On me demandait de faire un choix entre ma vie artistique et ma vie privée, et j'ai refusé. J'ai rompu avec mon producteur car il ne souhaitait pas continuer dans les conditions que moi j'imposais. L'album est donc tombé à l'eau, mais l'équipe du studio Condorcet a alors choisi de me prendre en main. Ca m'a notamment permis de travailler comme choriste pour Pierre Groscolas, Images...


Tu as tout compris! Je voulais rompre avec l'image de petite fille et montrer que quoique toujours jeune j'étais devenue plus adulte.


Je n'étais pas au courant! Tu m'apprends quelque chose! Je pense que c'était voulu de la part des auteurs pour que je ne sois pas influencée et que je crée ma propre interprétation.

On présentait les chansons qui nous plaisaient le plus aux maisons de disques. Comme j'étais entourée par une équipe qui avait réalisé des tubes comme "Plus près des étoiles" de Gold, on avait une écoute de leur part, mais on me répondait souvent que ça ressemblait trop à Elsa, à Vanessa Paradis... On a finalement trouvé une maison de disques en Belgique qui était moins dans la comparaison et qui a bien voulu sortir un premier 45 tours pour voir quel en serait l'impact. Il a eu un bel accueil, ma chanson est passée au beau milieu des Grosses têtes belges, j'ai fait des premières parties de Gilbert Montagné, des télés... J'étais aux anges, mais un peu déçue que ça n'ait pas autant marché en France!


A l'époque, on m'a proposé de rentrer dans un groupe de filles, où j'aurais également joué de la guitare. L'idée a séduit Emile, qui travaillait aussi au studio, et il m'a proposé ces deux titres qu'il avait dans ses tiroirs. Ceci dit, je crois qu'il a écrit "Barman" spécialement pour moi.

Je suis allée écouter, et oui, c'est bien cela!

Il y a eu en fait un premier clip réalisé par Comotion. Il a coûté très cher et a été réalisé dans des conditions difficiles! Je me levais à 5h du matin, je me faisais habiller, maquiller, et il fallait qu'à 10 heures je sois fraîche pour tourner des scènes censées se dérouler en été, en petite tenue, dehors, en plein mois de janvier, sous la pluie, en attendant que le soleil finisse par sortir pour qu'on puisse tourner! Au bout du compte, le clip a été refusé par MCM, on m'a dit que je n'étais pas assez photogénique!
Ca a beaucoup vexé mon entourage (rires), et finalement, j'avais sympathisé avec des gens lors de la tournée La dépêche que j'ai faite pendant deux mois, qui ne l'ont pas entendu de cette oreille et m'ont proposé qu'on refasse le clip nous-mêmes. Ce n'étaient pas des professionnels de la vidéo, et on n'a dépensé que 800F pour le faire... mais finalement, il est cette fois passé plusieurs semaines sur MCM! Comme quoi!

Il devait y avoir une suite après "Un message à donner", mais à l'époque, ma vie personnelle a pris le dessus. J'ai préféré rester aux côtés d'une personne qui en avait besoin. J'ai vécu des choses peu évidentes et je ne me voyais plus continuer.

Le temps passe et on reprend du poil de la bête. J'ai travaillé avec Jacques Cardona, ce qui nous a donné une écoute de la part des maisons de disques. Mais cette fois c'est le studio qui a battu de l'aile et le projet n'a pas abouti. Je n'ai pas eu les épaules pour continuer toute seule, je n'avais jamais été dans la négociation. Aujourd'hui, je m'en sentirais davantage capable. Je regrette un peu, mais bon, quand ça veut pas, ça veut pas! Je garde quoiqu'il en soit un bon souvenir de tout cela.
Pour la petite histoire, j'ai hérité du studio Condorcet mais je ne me voyais pas le gérer toute seule, et je l'ai revendu à Images, juste avant qu'ils ne fusionnent avec Emile!

Je tiens absolument à ce que tu marques que j'ai une grosse tendresse pour François Porterie et Bernard Laville. C'était ma famille, je pense très souvent à eux. Ils me manquent.

Après avoir arrêté la musique, j'ai repris une vie plus "normale", avec un travail de bureau. Mais est arrivé un moment où je me suis retrouvée au chômage. Il y a 2 ans, 2 ans et demi, j'ai eu un déclic, j'ai voulu revenir à mes premières amours. Chanter me manquait, et j'ai voulu reprendre, mais de manière différente.
Avec mon mari, j'ai créé ma propre société et depuis nous tournons avec le spectacle "Loetitia et Daniel font leur music-hall". Je ne cherche plus à créer des chansons originales, mais je fais un spectacle avec des reprises notamment de Dalida, Edith Piaf, avec des costumes, des danseurs... entre émotion, humour, burlesque... on compte s'élargir aussi aux années 80 et reprendre Jeanne Mas, Gilbert Montagné, mais aussi des artistes anglais. On vit de ce qu'on aime et c'est formidable!
Pour en savoir encore plus sur Loëtitia, rendez-vous sur sa page facebook ou sa page youtube!