
Deux ans après avoir sorti leur gros tube, les Soldat Louis remettent le couvert avec un deuxième album.
Après mon enthousiasme pour certains titres du premier album, et au vu de critiques parlant pour celui-ci d'un disque plus abouti, je m'attendais à un joli recueil de pépites plus puissantes encore que celles du précédent.
Malheureusement, mes premières écoutes ont accusé une certaine déception, en raison de mélodies beaucoup trop répétitives.
En effet, une chanson sur deux est faite sur le même moule. Sur deux, trois, chansons, ça passe. Au bout de six ou sept, ça devient un peu agaçant. Au bout du 11e titre, c'est carrément pénible. "Pavillon noir" ressemble à s'y méprendre à "Tirer des caisses", "Sur ma tombe" a de furieux airs de "Les p'tites du bout du monde" entre autres, etc. Dommage.
Dommage, car la réalisation est maîtrisée, les textes, tout en conservant le côté braillard des premiers titres, s'orientent vers plus de finesse, et l'introduction de nouveaux instruments, comme la flûte irlandaise, est bienvenue.
Ces côtés positifs, nombreux, font qu'une fois cette déception digérée, on écoute malgré tout avec un certain plaisir cet album, duquel on retire tout de même quelques franchement bons titres.
Mes coups de coeur: "Frères du port", avec ses délicieux orgue et flûte, et "Savannah", avec son rythme endiablé, sa construction mélodique plus originale que les autres, et ses riffs de guitares particulièrement enthousiasmants.
"C'est un pays" est le premier single à en être tiré, sans succès.
"The show must go on" évoque de manière assez acide le monde du show biz, le regard que peuvent avoir certains sur le groupe, et son assimilation réductrice à Licence IV. Choisi comme deuxième single, le titre semble se faire plus un mot d'ordre pour l'avenir qu'une réelle tentative de tube: on s'en fout, on continue.
Paroles: Gary Wicknam (alias Renaud Detressan)
Musiques: Gary Wicknam, Soldat Louis (alias Serge Danet)
Arrangements: René Degodza
Réalisation: Gary Wicknam
Voix: Soldat Louis, Patrick Lerberquier
Batterie: Marc Pouliquen
Basse: Michel Aymé, Olivier le Millour
Guitare électrque: Michel Aymé, Olivier le Millour, Soldat Louis
Guitare acoustique: Michel Aymé, Soldat Louis, Patrick Lerberquier
Banjo: Gary Wicknam, Soldat Louis
Banjo le le: Soldat Louis
Harmonica: Gary Wicknam
Cornemuses: Bruno le Rouzic, Loïc Taillbrest
Highland small pipes: Bruno le Rouzic
Tin whistle: Bruno le Rouzic, Loïc Taillebrest
Bombarde: Loïc Taillebrest
1. Savannah***
2. Bohémiens*
3. Juste une gigue en do*
4. Frères du port***
5. Survivre en ennemis**
6. Oh Mama oh*
7. C'est un pays**
8. Pavillon noirØ
9. The show must go on*
10. Song for MarcoØ
11. Sur ma tombe*
Après mon enthousiasme pour certains titres du premier album, et au vu de critiques parlant pour celui-ci d'un disque plus abouti, je m'attendais à un joli recueil de pépites plus puissantes encore que celles du précédent.
Malheureusement, mes premières écoutes ont accusé une certaine déception, en raison de mélodies beaucoup trop répétitives.
En effet, une chanson sur deux est faite sur le même moule. Sur deux, trois, chansons, ça passe. Au bout de six ou sept, ça devient un peu agaçant. Au bout du 11e titre, c'est carrément pénible. "Pavillon noir" ressemble à s'y méprendre à "Tirer des caisses", "Sur ma tombe" a de furieux airs de "Les p'tites du bout du monde" entre autres, etc. Dommage.
Dommage, car la réalisation est maîtrisée, les textes, tout en conservant le côté braillard des premiers titres, s'orientent vers plus de finesse, et l'introduction de nouveaux instruments, comme la flûte irlandaise, est bienvenue.
Ces côtés positifs, nombreux, font qu'une fois cette déception digérée, on écoute malgré tout avec un certain plaisir cet album, duquel on retire tout de même quelques franchement bons titres.
Mes coups de coeur: "Frères du port", avec ses délicieux orgue et flûte, et "Savannah", avec son rythme endiablé, sa construction mélodique plus originale que les autres, et ses riffs de guitares particulièrement enthousiasmants.
"C'est un pays" est le premier single à en être tiré, sans succès.
"The show must go on" évoque de manière assez acide le monde du show biz, le regard que peuvent avoir certains sur le groupe, et son assimilation réductrice à Licence IV. Choisi comme deuxième single, le titre semble se faire plus un mot d'ordre pour l'avenir qu'une réelle tentative de tube: on s'en fout, on continue.
Paroles: Gary Wicknam (alias Renaud Detressan)

Musiques: Gary Wicknam, Soldat Louis (alias Serge Danet)
Arrangements: René Degodza
Réalisation: Gary Wicknam
Voix: Soldat Louis, Patrick Lerberquier
Batterie: Marc Pouliquen
Basse: Michel Aymé, Olivier le Millour
Guitare électrque: Michel Aymé, Olivier le Millour, Soldat Louis
Guitare acoustique: Michel Aymé, Soldat Louis, Patrick Lerberquier
Banjo: Gary Wicknam, Soldat Louis

Banjo le le: Soldat Louis
Harmonica: Gary Wicknam
Cornemuses: Bruno le Rouzic, Loïc Taillbrest
Highland small pipes: Bruno le Rouzic
Tin whistle: Bruno le Rouzic, Loïc Taillebrest
Bombarde: Loïc Taillebrest
1. Savannah***
2. Bohémiens*
3. Juste une gigue en do*
4. Frères du port***
5. Survivre en ennemis**
6. Oh Mama oh*
7. C'est un pays**
8. Pavillon noirØ
9. The show must go on*
10. Song for MarcoØ
11. Sur ma tombe*