
Lorsqu'on scrute le dos du 45 tours, on lit que les sommes gagnées par sa vente reviendront à une association. Quand on commence à lire les paroles, on semble lire un texte optimiste et plein d'espoir.
Voilà ce que l'acheteur, ému par la cause qu'il n'a même pas encore cernée, se dit avant même de terminer la lecture des épitaphes parolières et créditrices, son regard s'étant brouillé par les larmes d'émotion, et les bons conseils d'une voix amie alentours, mettant vainement en garde la victime, noyés par le bruit incessant des sanglots, de plus en plus forts à l'idée d'accomplir une bonne action en bourse-déliant pour une bonne cause tout en acquérant une pépite de musique caritative.
Que le malheureux n'avait-il pas fait là! Après quelques évanouissements de bonheur sur le chemin du retour, voilà t-y pas qu'il se met en quête de plus amples informations sur son précieux achat. Le "Combat contre l'union libre et la polygamie" commence à provoquer d'étonnement le surélèvement d'un de ses deux sourcils. Le doute s'épaissit lorsque l'association s'avère être le mystérieux Capone Business Syndicat. Le malaise est à son comble à la lecture des différents producteurs du disque. Ciel! Mais qui peut bien être cet Azizou Yalapastacaldaquiepronta?
Tout s'éclaire à l'écoute de la galette, qui, de plus, s'avère honteusement (ou heureusement) monoface, puisque des ch½urs surjouant la blague vocifèrent des paroles déjantées voire dévergondées telles "tous deux recompteront leurs allocations" pour ce qui est en fait une parodie de "We are the world" ("Oui à l'église"... Oui, c'est ça!!).
Ici la malheureuse victime se félicite d'avoir acheté son nouveau clic-clac d'occasion puisque c'est celui-ci qui va amortir sa chute une fois l'horrible vérité dévoilée: pas de disque caritatif ici mais une grosse blague!!
Le monde de la musique est impitoyable. Mais il avance, tenons-nous le pour dit!!

Chic, une belle paumée, avec une belle chanson pour danser. Vite, vite, à nos gramophones, on en salive!!
Mais qu'entendent nos oreilles stupéfaites dès les premières notes? Ne serait-ce pas là une mélodie connue?
Ah, mais il y a quand même quelques notes qui varient, histoire d'éviter les problèmes judiciaires.
N'empêche qu'on l'aura tous reconnue la Lambada!! Sacrée Carol.

Laissez-faire a plusieurs 45 tours et même plusieurs albums à son actif. Cette chanson très cul-cul (moins que la face B malgré tout!) est une reprise de "In the summertime" de Mungo Jerry.
Où est l'arnaque alors? Ceci: non, le mois d'août c'est pas le meilleur mois de l'année!!!!
Voilà ce que l'acheteur, ému par la cause qu'il n'a même pas encore cernée, se dit avant même de terminer la lecture des épitaphes parolières et créditrices, son regard s'étant brouillé par les larmes d'émotion, et les bons conseils d'une voix amie alentours, mettant vainement en garde la victime, noyés par le bruit incessant des sanglots, de plus en plus forts à l'idée d'accomplir une bonne action en bourse-déliant pour une bonne cause tout en acquérant une pépite de musique caritative.
Que le malheureux n'avait-il pas fait là! Après quelques évanouissements de bonheur sur le chemin du retour, voilà t-y pas qu'il se met en quête de plus amples informations sur son précieux achat. Le "Combat contre l'union libre et la polygamie" commence à provoquer d'étonnement le surélèvement d'un de ses deux sourcils. Le doute s'épaissit lorsque l'association s'avère être le mystérieux Capone Business Syndicat. Le malaise est à son comble à la lecture des différents producteurs du disque. Ciel! Mais qui peut bien être cet Azizou Yalapastacaldaquiepronta?
Tout s'éclaire à l'écoute de la galette, qui, de plus, s'avère honteusement (ou heureusement) monoface, puisque des ch½urs surjouant la blague vocifèrent des paroles déjantées voire dévergondées telles "tous deux recompteront leurs allocations" pour ce qui est en fait une parodie de "We are the world" ("Oui à l'église"... Oui, c'est ça!!).
Ici la malheureuse victime se félicite d'avoir acheté son nouveau clic-clac d'occasion puisque c'est celui-ci qui va amortir sa chute une fois l'horrible vérité dévoilée: pas de disque caritatif ici mais une grosse blague!!
Le monde de la musique est impitoyable. Mais il avance, tenons-nous le pour dit!!

Chic, une belle paumée, avec une belle chanson pour danser. Vite, vite, à nos gramophones, on en salive!!
Mais qu'entendent nos oreilles stupéfaites dès les premières notes? Ne serait-ce pas là une mélodie connue?
Ah, mais il y a quand même quelques notes qui varient, histoire d'éviter les problèmes judiciaires.
N'empêche qu'on l'aura tous reconnue la Lambada!! Sacrée Carol.

Laissez-faire a plusieurs 45 tours et même plusieurs albums à son actif. Cette chanson très cul-cul (moins que la face B malgré tout!) est une reprise de "In the summertime" de Mungo Jerry.
Où est l'arnaque alors? Ceci: non, le mois d'août c'est pas le meilleur mois de l'année!!!!
Conclusion: La pauvre Carol Maxim nous a bien divertis avec sa sympathique version alternative de la Lambada, avec sa petite voix agréable et la fraîcheur des sons choisis. De plus, elle annonce clairement la couleur, sous-titrant sa chanson "La Lambada de Carol".
Les Nupsy Kings nous ont bien eu, mais on a qu'à être moins cons, aussi.
Malheureusement pour elles, les Laissez faire, qui n'ont justement rien fait, se retrouvent victimes de la contingence et se voient décerner le 3e prix l'ombre obscure: celle de l'Arnaque Poisseuse.
Consolez-vous, au moins, vous avez un prix, tout le monde ne peut pas en dire autant!