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80s-de-l-ombre

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“ 2022, l'année du mieux ! ” - samedi 01 janvier 2022 05:02
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Création : 20/12/2007 à 09:23 Mise à jour : 28/07/2022 à 07:11

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2 articles taggés picsou

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Rien à voir (ou presque) 80's ou les métamorphoses du canard

Avec cet article, quittons un peu la musique, sans quitter les années 80, et voyons en quoi celles-ci se font décidément la charnière entre deux époques.Rien à voir (ou presque)  80's ou les métamorphoses du canard

De l'éclosion à l'envol

Né en 1972, Picsou Magazine était au départ un journal qui se faisait la traduction française du journal italien Almanacco Topolino.
Peu à peu, cette déclinaison française a pris son envol pour construire son identité propre.

Mais la première décennie d'existence du journal ne connaît pas de bouleversements majeurs sur le fond ni la forme. Pendant la première moitié des années 80, le format du journal est encore sensiblement le même qu'aux débuts: dos carré, pages en couleur une sur deux seulement...

Au milieu des années 80, c'est tout le contraire. En quelques années, le journal va changer quasiment du tout au tout.

Changement de rubriques, de logo... et, détail très révélateur sur lequel je vais m'attarder plus particulièrement, le journal ne s'adresse plus aux lecteurs à la deuxième personne du pluriel, mais du singulier!

"Consentement..."

Si l'oncle Picsou a toujours tutoyé ses lecteurs en répondant à leurs lettres dans "Voilà le facteur", les rubriques ont toujours usé du pluriel, laissant planer l'ambigüité entre un tutoiement pluriel ou un vouvoiement de politesse (mais de nombreuses tournures, comme "êtes-vous économe?", relèvent clairement du second cas).

Ainsi, l'on glisse peu à peu d'un côté encore un peu "vieille France" à un ton résolument plus moderne, qui sonne comme une rupture entre deux époques.

Pourtant, pendant plusieurs numéros, l'hésitation se fait entre le tutoiement et le vouvoiement.
Si c'est surtout en 1985 et 1986 que se fait pour la plus grande part cette hésitation (que l'on retrouve également dans d'autres magazines jeunesse à la même période, comme Mickey Parade), on constate qu'elle s'échelonne en fait sur plusieurs années:

Rien à voir (ou presque)  80's ou les métamorphoses du canardN°114 - Août 1981

La rubrique jusque-là sobrement intitulée "abonnements" devient "abonne-toi!" (avec en plus la mention "le temps, c'est de l'argent"!)

Voilà qui est tout de suite plus incisif, non?







Rien à voir (ou presque)  80's ou les métamorphoses du canardN°153 - Novembre 1984

La rubrique "Picsoutestez-vous" devient "Le Picsoutest".

Le "vous" est pourtant encore de rigueur dans les énoncés, mais plus pour longtemps.

Au n°172 de juin 1986, le "tu" s'installe dans ce qui est devenu le "loto-test".






Rien à voir (ou presque)  80's ou les métamorphoses du canardN°163 - Août 1985

Certaines publicités publiées dans le journal ont toujours directement tutoyé leur public.
Mais les publicités pour les autres magazines Disney ont toujours employé la 2e personne du pluriel... jusqu'à 1985 où le "retenez.... chez votre marchand de journaux" devient autour de l'été "n'oublie pas... chez ton marchand de journaux"!

Pour ce n° 163, le logo est un peu revu.





Rien à voir (ou presque)  80's ou les métamorphoses du canardN°178 - Décembre 1986

Dans la rubrique "Jouez au journaliste", le pluriel ne subsiste désormais plus que dans le titre.

N°181 - Mars 1987

Les injonctions des bonnes recettes de Grand-Mère Donald passent à leur tour au singulier.




Métamorphoses

Rien à voir (ou presque)  80's ou les métamorphoses du canard
Mais là où la métamorphose se fait la plus radicale, c'est avec le numéro 186 d'août 1987.

Exit le dos carré, les lecteurs trouvent désormais en kiosques un journal broché paré d'un tout nouveau logo (quoique restant un peu inspiré du précédent), de pages tout en couleur, et d'un Donald affublé de looks de l'époque envoyant son oncle Picsou au placard (ce qu'il n'avait fait que lors de rares numéros précédant d'ailleurs de peu celui-ci)...

Et cette fois, le tutoiement est total, uniforme et définitif.

Le magazine rentre dans une nouvelle ère qu'il poursuit aujourd'hui, se voulant plus jeune, plus dynamique, et plus ancré dans son temps.
A partir de ce numéro, on trouve notamment des articles sur les chanteurs de l'époque (ce qui n'est pas sans m'intéresser^^).

Rien à voir (ou presque)  80's ou les métamorphoses du canardJe ne suis pas passéiste, et même je salue les (nombreux autres) changements réussis qu'a pu opérer le magazine pour rester toujours pertinemment moderne (et avec cela 3e meilleure vente de périodique jeunesse).

Mais force est de constater tout de même que le nivellement se fait par le bas. Désormais, shopping, articles pour des films souvent auto-promotionnels et re-re-re-re-publications de BD remplacent les reportages, nouvelles et inédits du début.

La grande question est: est-ce le magazine qui se fait le reflet de l'époque, ou l'époque qui se fait le reflet du magazine?...

Petit bonus:

Le générique de La bande à Picsou, série de 1987, chanté par les inénarrables Jean-Claude Corbel et Claude Lombard!

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Tags : rien à voir, picsou, claude lombard, jean-claude corbel, picsou magazine, walt disney
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#Posté le dimanche 27 décembre 2015 07:21

Modifié le jeudi 14 janvier 2016 12:13

Rien à voir La passion pour l'Oncle Picsou

Carl Barks, esprit créateur et créatif

Le saviez-vous? Picsou n'est pas créé par Walt Disney. Non, non, non.
Disney crée Mickey en 1928, auxquels se greffent des personnages secondaires, comme Dingo, Tic et Tac ou Donald. Ce dernier plait tellement au public qu'il devient une star, avec ses propres cartoons et des propres BD.
Un certain Carl Barks, des studios Disney, devient scénariste et dessinateur des histoires du héros dès 1943. Cartes en mains, il dispose des personnages de Donald, bien sûr, mais aussi Daisy, Riri, Fifi, Loulou, Grand-mère Donald, ou Gus.
Dès 1944, celui qu'on appelle le "good artist" crée la ville imaginaire de Donaldville (Duckbourg en anglais) situé dans l'état non moins imaginaire du Calisota, où peuple tout ce petit monde.
Rapidement, l'esprit fertile de Barks enrichit l'univers de nombreux autres personnages: Picsou (c'est lui! Ci-contre la première apparition du canard le plus riche du monde), Rien à voir  La passion pour l'Oncle Picsou mais aussi: Gontran Bonheur, Géo Trouvetou, Filament, Cornélius Ecoutum, les Rapetou, Miss Tick, le sou fétiche, Lili, Lulu et Zizi les nièces de Daisy, Miss Frappe, Goldie, la sorcière Hazel, les Castors Juniors, Gripsou, Flairsou...

Une prodution prolifique

Barks inonde les comics Disney de ses histoires. Tous les mois, il livre une histoire de Donald de dix pages. Il invente aussi des histoires longues et des gags. Il crée même le comics "Uncle Scrooge" (Oncle Picsou en anglais) qu'il dessine seul, de la première à la dernière page, pendant plusieurs années, pour lequel il fournit histoires longues, courtes, gags et couvertures! Il crée aussi des histoires pour Daisy, Grand-mère Donald, Géo Trouvetou...
Au total, Barks dessine entre 1943 et 1967 plus de 6500 pages de BD!!! Sans compter les scénarios qu'il livre encore après la retraite...

L'homme devant tenir la cadence adopte un style dépouillé mais magistral, des scénarios aux ficelles (dont il reconnaît lui-même que le nombre est limité: ainsi il recycle souvent ses scénarios) parfois grosses mais toujours empruntes d'une humanité assez remarquable. Derrière le personnage de Picsou qui est, selon certains, un symbole du capitalisme américain (non sans raison), on trouve de nombreuses traces de tolérance et d'ouverture (ce que permettent notamment les aventures aux quatre coins du globe), de respect de la nature ou de références historiques véridiques.
Il est le premier à déformer ses cases pour jouer avec la mise en page.

Une influence considérable

Les récits de Barks inspirent nombre d'autres artistes.
Zep, papa de Titeuf, le place parmi ses auteurs de BD préférés.
Au cinéma, les aventures d'Indiana Jones sont beaucoup inspirées d'aventures de Picsou! Le film fameux "Les Dieux sont tombés sur la tête" est directement tiré d'une histoire de Barks ("La monnaie de fer blanc" ou "Des capsules pour Tralla la" selon les traductions).

Don Rosa, le nouveau maître des canards Rien à voir  La passion pour l'Oncle Picsou

L'univers foisonnant de Barks recèle une infinité de possibilités scénaristiques. Nombre de dessinateurs tombent hélas dans la facilité et livrent des récits sans saveur.
Mais celui qui a su le mieux exploiter et s'approprier l'univers pour lui conférer toute sa richesse, c'est un fan absolu du "maître des canards", Keno Don Rosa, qui devient à son tour, en 1987, dessinateur de comics Disney (après avoir développé ses propres personnages).
Ses références à Barks sont constantes. Elles peuvent être discrètes (le nom d'un bateau) comme complètement explicites (la suite d'une histoire originale). Quoiqu'il en soit, Don Rosa glisse dans chacune de ses illustrations, ouvertures ou premières cases d'histoires un petit "D.U.C.K", assez amusant à retrouver, signifiant "Dedicated to Uncle Carl from Keno".
Don Rosa est sans aucun doute le meilleur des dessinateurs Disney. Il s'approprie avec maestria l'univers de Barks auquel il façonne une cohérence. Picsou n'est pas ce radin sans c½ur que la vision populaire retient, mais un être sentimental et nostalgique que la vie difficile à mené jusqu'au succès... mais pas au bonheur. Les aventures aux quatre coins du globe en compagnie de Donald et ses neveux sont une sorte de palliatif à cette carence.

Une ½uvre exceptionnelle

Jugez plutôt: en 1992, Don Rosa entreprend de relater la jeunesse de Picsou, à partir des références éparpillées dans les 6500 pages de Barks!! L'entreprise est ambitieuse, voire démesurée! Les souvenirs de Picsou évoqués dans les histoires de son créateur sont nombreux, mais souvent elliptiques, parfois même contradictoires. Don Rosa arrive à donner une explication pour tout (ce qui est, scénaristiquement parlant, un magistral exercice de style!), ou presque (il faut nécessairement "tricher" un peu). En 1997, Don Rosa reçoit un Eisner Awards pour "La jeunesse de Picsou" (en ce moment republiée dans Picsou magazine). Rien à voir  La passion pour l'Oncle Picsou

Don Rosa, lui, prend son temps, et c'est un vrai bonheur. Graphiquement, c'est superbe. Accordant une minutie extrême aux décors et aux personnages, il truffe son univers visuel de gags et de clins d'½il (dommage que les couleurs ajoutées pour la parution en magazine n'en soient souvent pas les meilleures alliées). Côté scénarios, c'est un vrai régal. Ingénieuses et subtiles, les histoires tirent parti de l'héritage de Barks tout en insufflant la griffe personnelle du dessinateur, qui compte des fans dans le monde entier.
Picsou Magazine publie depuis 2005 les hors série "Les trésors de Picsou" retraçant, des volumes 1 à 7, l'intégrale de Don Rosa (sauf une histoire...).

Malheureusement, Don Rosa semble avoir mis un terme à sa création en 2006, avec un ultime épisode de "La jeunesse de Picsou", dévoilant une grosse pièce manquante du puzzle (comme pour "couronner" sa carrière): ce qui s'est passé entre Picsou et Goldie, la fiancée du Grand Nord, au temps du Yukon. Cette histoire me paraît un peu en retrait, Don Rosa oscillant maladroitement entre la volonté de tout dévoiler et en même temps de ne pas trop en dire.
Cela n'érode en rien l'excellence de sa production, que l'on aimerait néanmoins voir se poursuivre un jour... ce qui apparemment ne se fera jamais.

Moi, lecteur

Tout ça pour dire que je suis un assidu lecteur des aventures de Picsou, en particulier des créations de Carl Barks ou surtout Don Rosa (les autres auteurs étant tous inférieurs, en dépit de quelques autres grands noms comme Romano Scarpa, Luciano Bottaro ou Giorgio Cavazzano, de l'école italienne, eux) et que mes propres BD s'en inspirent beaucoup. C'est également de cette grande liberté scénaristique offerte par un riche éventail de lieux et de personnages, ainsi que cette humanité, que j'essaie d'abreuver mes récits.
Tags : picsou, BD, rien à voir
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#Posté le dimanche 03 octobre 2010 15:32

Modifié le vendredi 04 janvier 2013 06:24

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