
Après un premier album qui s'est vendu en Espagne à un plus d'un demi-million d'exemplaires, Mecano récidive avec un second (dont le titre signifie littéralement: "Où est le pays des fées?") qui se vendra moitié moins (c'est-à-dire toujours beaucoup).
J'ai déjà pu dire que j'aime tous les albums de Mecano de manière quasi égale, et celui-ci ne fait pas exception.
Dans l'ensemble, nous avons affaire à des titres très rythmés et rapides, aux thématiques souvent assez juvéniles.
Quelques exceptions malgré tout: le titre d'ouverture n'est autre qu'un instrumental (comme il y en a dans un album sur deux de Mecano) qui, quoique façonné de synthés, n'est pas sans faire penser à une pièce de musique classique, "Un poco loco" (Un peu fou) qui est la seule vraie ballade de l'album (pas la meilleure du groupe), et "El ladrón de discos" (Le voleur de disques), surprenant morceau chanté essentiellement par Nacho lui-même sur des sonorités plus rock, qui amènent le groupe dans les couleurs qu'on ne lui connaît pas, et qui ne manque pas d'être probant malgré tout!
Malgré ces exceptions, la couleur des titres paraît moins diversifiée que dans le premier album. Il faut dire que Nacho avait signé tous les tubes du premier disques: la maison de disques mise sur le jeune frère, ce qui fait que sur cet album, el pobre Jose María se retrouve cantonné à trois titres seulement, le tout dans la pression de produire de nouveaux titres rapidement suite au succès commercial des premiers. Quant à Ana Torroja, elle ne dévoile pas encore toutes ses capacités vocales.
L'équilibre du groupe sera réellement trouvé sur l'album suivant, ce qui entraînera également un meilleur équilibre des albums eux-mêmes.
Ceci n'empêche que pris indépendamment, tous les titres sont bons, voire très bons.
Trois extraits seront proposés: "Barco a Venus" (Un bateau pour Vénus), "La fiesta nacional" (La fête nationale), et "El amante de fuego" (L'amant de feu). Seul le premier deviendra un tube. Mais quel tube! Selon moi un des meilleurs morceaux de Mecano.
En bonus track de la réédition 2005, une face B datant pourtant de la période précédente (qui fait sensiblement penser à "No es serio este cementerio", morceau bien plus abouti qui sera publié quelques années plus tard).
Paroles et musiques: Ignacio Cano, sauf 5, 8, 10 et 13: José María Cano
Arrangements: Luis Cobos et Mecano
Voix: Ana Torroja, Jose María Cano, Ignacio Cano
Claviers: Ignacio Cano
Guitares: José María Cano
Basse: Manolo Aguilar
Batterie: Javier de Juán
Pochette: Juán Oreste Gatti
1. ¿Dónde está el país de las hadas?**
2. Este chico es une joya**
3. La bola de cristal**
4. El amante de fuego*
5. Madrid**
6. Barco a Venus****
7. La fiesta naciónal**
8. Un poco loco*
9. No aguanto más**
10. Focas***
11. El balón***
12. El ladrón de discos**
Bonus track:
13. Viaje espacial*
J'ai déjà pu dire que j'aime tous les albums de Mecano de manière quasi égale, et celui-ci ne fait pas exception.
Dans l'ensemble, nous avons affaire à des titres très rythmés et rapides, aux thématiques souvent assez juvéniles.
Quelques exceptions malgré tout: le titre d'ouverture n'est autre qu'un instrumental (comme il y en a dans un album sur deux de Mecano) qui, quoique façonné de synthés, n'est pas sans faire penser à une pièce de musique classique, "Un poco loco" (Un peu fou) qui est la seule vraie ballade de l'album (pas la meilleure du groupe), et "El ladrón de discos" (Le voleur de disques), surprenant morceau chanté essentiellement par Nacho lui-même sur des sonorités plus rock, qui amènent le groupe dans les couleurs qu'on ne lui connaît pas, et qui ne manque pas d'être probant malgré tout!
Malgré ces exceptions, la couleur des titres paraît moins diversifiée que dans le premier album. Il faut dire que Nacho avait signé tous les tubes du premier disques: la maison de disques mise sur le jeune frère, ce qui fait que sur cet album, el pobre Jose María se retrouve cantonné à trois titres seulement, le tout dans la pression de produire de nouveaux titres rapidement suite au succès commercial des premiers. Quant à Ana Torroja, elle ne dévoile pas encore toutes ses capacités vocales.
L'équilibre du groupe sera réellement trouvé sur l'album suivant, ce qui entraînera également un meilleur équilibre des albums eux-mêmes.
Ceci n'empêche que pris indépendamment, tous les titres sont bons, voire très bons.
Trois extraits seront proposés: "Barco a Venus" (Un bateau pour Vénus), "La fiesta nacional" (La fête nationale), et "El amante de fuego" (L'amant de feu). Seul le premier deviendra un tube. Mais quel tube! Selon moi un des meilleurs morceaux de Mecano.
En bonus track de la réédition 2005, une face B datant pourtant de la période précédente (qui fait sensiblement penser à "No es serio este cementerio", morceau bien plus abouti qui sera publié quelques années plus tard).
Paroles et musiques: Ignacio Cano, sauf 5, 8, 10 et 13: José María Cano
Arrangements: Luis Cobos et Mecano
Voix: Ana Torroja, Jose María Cano, Ignacio Cano
Claviers: Ignacio Cano
Guitares: José María Cano
Basse: Manolo Aguilar
Batterie: Javier de Juán
Pochette: Juán Oreste Gatti
1. ¿Dónde está el país de las hadas?**
2. Este chico es une joya**
3. La bola de cristal**
4. El amante de fuego*
5. Madrid**
6. Barco a Venus****
7. La fiesta naciónal**
8. Un poco loco*
9. No aguanto más**
10. Focas***
11. El balón***
12. El ladrón de discos**
Bonus track:
13. Viaje espacial*