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80s-de-l-ombre

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“ 2022, l'année du mieux ! ” - samedi 01 janvier 2022 05:02
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Création : 20/12/2007 à 09:23 Mise à jour : 19/05/2022 à 11:33

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Rien à voirTout ce que vous ne saviez pas sur Tom-Tom et Nana!

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe assez peu de littérature traitant de ces célèbres héros nés dans le journal J'aime Lire!

Pourtant, demandez autour de vous: tout le monde ou presque connaît les Dubouchon, le restaurant A la bonne Fourchette, Tante Roberte... Et pour cause: avec 15 millions d'albums vendus en 40 ans, la série, même si moins médiatisée que d'autres piliers de la BD, fait figure de phénomène. Cette année, le Festival de la BD d'Angoulême a enfin consacré une exposition aux deux héros et leur dessinatrice: Bernadette Desprès.

Rien à voir Tout ce que vous ne saviez pas sur Tom-Tom et Nana!
Recette du succès? Des personnages principaux forts et immédiatement reconnaissables (pull rayé blanc et rouge, robe bleue à pois blancs, couettes...), une multitude de personnages secondaires hauts en couleur (Madame Kellmer, Monsieur Tabouret, Monsieur Rechignou, Monsieur Henri...), le graphisme à l'allure volontairement un peu maladroite de Bernadette Desprès qui fait mouche auprès des (petits et grands) enfants, et une certaine facétie intelligente des histoires, qui, même si elles sont loin d'égaler les double lectures d'un Astérix (période Goscinny) ou si elles sont exemptes d'un riche contexte historique comme Tintin, font de Tom-Tom et Nana et leur univers bien campé une partie intégrante de la culture populaire française, chose suffisamment rare pour être soulignée.

Élément supplémentaire de la popularité: le dessin animé produit en 1997 et longtemps diffusé sur France 3 puis France 5 à la fin des années 2000.

Mais trêve de bavardages: prêts à en savoir plus sur "l'ombre de la lumière" de la famille Dubouchon? C'est parti pour 5 idées reçues confortées, démenties ou décortiquées!!


1. Tom-Tom et Nana ont toujours été présents dans J'aime Lire

Oui et non. Les personnages apparaissent effectivement dès le premier numéro de J'aime Lire (daté officiellement de février 1977, mais voir à ce sujet la curieuse histoire du n°1!), mais dans un premier temps, même si Nana apparaît dans la présentation des personnages, elle ne figure même pas dans ce premier épisode, intitulé "Tom-Tom fait des bêtises"!
Tom-Tom semble d'emblée présenté comme un personnage phare du magazine (il illustre même les 12 tranches du magazine de l'année 1978 avant que le petit crayon mascotte Bonnemine n'occupe durablement cette fonction), mais la récurrence de la série ne semble pas encore acquise.

Rien à voir Tout ce que vous ne saviez pas sur Tom-Tom et Nana!Volonté du magazine de toucher également un public féminin? Peur de la scénariste Jacqueline Cohen de tourner en rond? Au n°29, de juin 1979 apparaît Clémence Dubalai (introduite le mois précédent en quelques mots comme "une amie de Tom-Tom", même si aucun cross-over, même subtil, n'a été réalisé entre les deux séries), jeune fille obligée de travailler dans le salon de coiffure de ses parents malgré ses autres ambitions. Toujours dessiné par Bernadette Desprès, la série est cette fois scénarisée par Anne-Marie Chapouton.
Elle semble reprendre les codes de La Bonne Fourchette mais avec un salon de coiffure à la place du restaurant, les Dubalai à la place des Dubouchon, et une héroïne féminine accompagnée par ses trois animaux de compagnie en guise de personnages principaux. Beaucoup plus fade et plus mièvre, cette série ne rencontrera pas le succès. Au bout de trois épisodes seulement, Tom-Tom et Nana reviennent.
Une deuxième chance sera accordée à Clémence l'année suivante des numéros 41 à 43, mais les lecteurs réclament le retour de leurs héros préférés.

Dernière infidélité aux Dubouchon: "Sur un air de mandoline", petite saga d'été écrite par Philippe Delangle et dessinée par Dominique Bauelré, occupera les trois numéros de juin à août 1982 (n° 65 à 67), mettant en scène les rongeurs Aline, Léon et leur chat Hubert (déjà introduits auparavant dans les jeux de Bonnemine) pour une histoire assez oubliable. Dès lors, Tom-Tom et Nana resteront pour de bon vissés à leurs sièges de vedettes de J'aime Lire jusqu'à la retraite - relative - de Bernadette Desprès.

Rien à voir Tout ce que vous ne saviez pas sur Tom-Tom et Nana!En outre et cependant, plusieurs numéros feront l'économie d'une bande dessinée. Citons déjà le n°19, où seule une page dessinée nous explique la la famille Dubouchon est en vacances. Ou encore le n°79, pas d'histoire, mais une longue séquence de jeux où Tom-Tom et Nana remplacent Bonnemine. En 1998, dans le n°257, les fiches vacances remplacent exceptionnellement la BD (c'était l'époque où j'étais abonné et je me rappelle avoir été très déçu, et je pense ne pas avoir été le seul!).

Cependant, J'aime Lire commence à réfléchir à la transition post-Tom-Tom et Nana, dont le succès est devenu presque envahissant. Bernadette Desprès, qui s'auto-caricature d'ailleurs déjà comme "la vieille dame qui dessine les aventures de "Ploum-Ploum et Tralala" dès 1995, à 53 ans (n°220 "Merci Lulu"), s'approche peu à peu de l'âge de la retraite!
Juin 2000, n°281: apparition d'une deuxième BD récurrente, "Fripouille et Malicette", aperçue d'abord dans les hors-séries J'aime Rire. Mais les deux héros ne réitéreront pas le succès de leurs voisins de pagination et leur présence ne durera que quelques saisons.
En 2003, nouvelles vacances d'été pour la famille Dubouchon, qui laisse place pour la première fois à Ariol dans les numéros 318 et 319. Mais dès la rentrée, les héros habituels reviennent de manière récurrente... pas pour longtemps, car de 2004 à 2005, Ariol et Tom-Tom et Nana seront publiés en alternance. En 2006, Ariol, devenu lui aussi un héros à succès, prend la place récurrente jusque là accordée à Tom-Tom et Nana, mais petite parade trouvée par la rédaction: les héros historiques sont présents également tous les mois, sous la forme de gags en 1 page, format qui sied d'ailleurs peu à l'astuce scénaristique habituelle.
Désormais, J'aime Lire a pu s'affranchir de ses héros emblématiques (même si on les retrouve toujours en republication dans les hors-séries) et les héros récurrents sont désormais Ariol, Anatole Latuile et La Cantoche (gags de 1 page), programmation hautement masculine assez étonnante à l'heure de la recherche de parité. A quand le retour de Clémence Dubalai version 2010 (je plaisante - à moitié)?

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2. "Tom-Tom et Nana" a toujours été le titre de la série

Eh bien non! Au départ, la série s'appelle "A la bonne Fourchette", avec le sous-titre: "fameux restaurant où travaille la famille Dubouchon".
En fin de magazine, l'annonce du prochain numéro indique toujours "tu retrouveras Tom-Tom", mais sans mention de sa soeur. Et dans les premiers recueils, il est indiqué à la fin: "Les aventures de Tom-Tom Dubouchon sont publiées chaque mois dans J'aime Lire, le journal pour aimer lire". Il faut attendre le milieu des années 80, soit sept bonnes années, pour que la série s'appelle enfin et pour toujours: "Tom-Tom et Nana".

Rien à voir Tout ce que vous ne saviez pas sur Tom-Tom et Nana!Conséquence scénaristique (qui semblait cependant déjà "naturellement" amorcée par les scénaristes): les aventures se recentrent davantage sur les frères et soeur et leur groupe d'amis alors que les premières histoires relataient davantage la vie du Restaurant et de ses occupants.
De fait, Mélanie Lano l'aide à la cuisine et Gino Marto le serveur, toujours présentés malgré tout comme personnages principaux, finissent par ne faire la plupart du temps qu'office de figuration, alors qu'ils avaient eu droit à leur heure de gloire au début de leur carrière.
Qui se rappelle que Mélanie eut jadis des prétention de "super-star" ("Mélanie super star", n°40)?" Qui se rappelle que Gino eut sa période un peu "savant fou", faisant des expériences étranges dans un établi au fond de la cour du restaurant (par exemple: "Les betteraves en folie", n°51)? Qui se rappelle que le même Gino est à l'origine de l'apparition du... cochon apprivoisé de Tom-Tom et Nana, appelé Doudou ("Un Noël en famille", n°47), qui suivra la famille pendant un certain nombre d'épisodes avant de disparaître sans explications? Seul le dernier scénariste, Emmanuel Guibert, remettra un peu Gino sur le devant de la scène avec "Mama Marto" (n°335).
Quant à Mélanie, eh bien... disons qu'elle fait partie de ces personnages mentionnés au générique alors qu'ils n'apportent jamais grand chose à l'histoire (comme Kari Ingalls dans "La petite maison dans la prairie" ou la petite soeur Judy dans "La vie de famille"! XD)

Rien à voir Tout ce que vous ne saviez pas sur Tom-Tom et Nana!

3. Les auteurs ont toujours été les mêmes

Faux. Si Jacqueline Cohen (scénario) et Bernadette Desprès (dessins) sont de la partie dès le premier épisode, la première sera remplacée ou secondée par Xavier Seguin, Rodolphe ou Henriette Bichonnier au début des années 80, et Bernadette Desprès accompagnée de Marylise Morel, au style très proche, au début des années 2000. Mais lorsque Jacqueline Cohen est rejointe par Évelyne Reberg à partir de 1986, la série prend un second souffle, et le duo, inaltérable pendant plus de 15 ans, fournira aux héros leurs histoires les plus célèbres. Lors de l'alternance de publication avec Ariol, Emmanuel Guibert, scénariste de ladite série, s'occupera aussi de Tom-Tom et Nana, conférant d'ailleurs un ton plus poétique à leurs aventures.

La présence de Marylise Morel était-elle une tentative pour passer le relais côté dessinateur?

Toujours est-il que pour les gags en une page ultimes inédits des personnages, c'est le trio (quasi) originel qui est seul aux manettes: Jacqueline Cohen, Évelyne Reberg, Bernadette Desprès.

C'est tout de même aux deux pionnières de 1977 que l'on doit la création de la quasi-totalité des personnages emblématiques de la série: Tom-Tom, Nana, Adrien, Yvonne, Madame Poipoi, Monsieur Henri, Monsieur Rechignou... et Tante Roberte, dessinée pour la première fois dans "Bonne année Tante Roberte" (n°84 de janvier 1984), mais déjà évoquée dans "La dent dure" (n°32 de août 1979), comme la soeur d'Adrien lui ayant offert son vase préféré.

Rien à voir Tout ce que vous ne saviez pas sur Tom-Tom et Nana!

4. Les histoires ont toutes fait 10 pages.

Presque, mais il y a quelques exceptions: "La bague de la bagarre" au n°100, fait onze pages. Les histoires réalisées pour Mes premiers J'aime Lire ne font que six pages, tout comme l'histoire de Noël 1999 "Sacrés secrets" au n°275 (ces histoires de six pages seront d'ailleurs toutes regroupées dans le volume 27, comprenant alors non pas 9 histoires mais 15 pour atteindre les 90 pages habituelles). Enfin, à partir de 2006, Tom-Tom et Nana font de la résistance, mais avec des gags de une page seulement.

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5. Les histoires ont toutes été reprises en albums

Faux! Aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré le succès considérable, il existe tout un tas d'histoires jamais republiées depuis leur seule et unique publication dans J'aime Lire.

Les premiers recueils à paraître seront "Tom-Tom à votre service" et "Tom-Tom et sa soeur" en 1981, mais il ne s'agit que de compilations reprenant des épisodes de manière disparate. Même principe pour "Tom-Tom et l'impossible Nana", premier tome de la série toujours actuelle, paru en 1985. Il faut attendre le n°20 de 1995 pour que les histoires commencent à être reprises systématiquement et dans l'ordre.

De fait, nombre d'histoires parues avant le n°100 restent inédites en album, voire n'ont jamais été republiées dans les magazines dérivés comme J'aime Rire. Sans doute une volonté éditoriale de faire oublier certains aspects de l'univers? Dans l'épisode "Attention à la casse" du n°63, par exemple, Tom-Tom doit travailler pour rembourser les dégâts qu'il a causés au restaurant, et se fera aider - malgré lui certes - par le peu recommandable Jean-Lou Bart, alors petit ami de leur soeur Marie-Lou! Mauvais exemple pour les enfants? Autre explication, plus plausible: la loi Evin de 1991 interdisant entre autres de représenter des fumeurs clope au bec dans les publications jeunesse. Difficile, dès lors, de republier des épisodes tels "Un coup fumant" (n°50), où Tom-Tom et Nana cherchent à faire renoncer à la cigarette à leur mère (avec succès d'ailleurs!)
 
Quelques questions-réponses très intéressantes sont à découvrir en dessin sur le site de Bernadette Desprès!
www.bernadettedespres.fr/questions-reponses
Tags : rien à voir, BD, l'ombre de la lumière, tom-tom et nana, bernadette desprès, france 3, france 5
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#Posté le vendredi 02 août 2019 08:45

Modifié le samedi 17 juillet 2021 07:03

Rien à voir Cinéma: Tintin et le secret de la Licorne (2011)

Rien à voir Cinéma: Tintin et le secret de la Licorne (2011)
En bon amateur de Tintin, et malgré l'éc½urement publicitaire accumulé depuis des mois, je ne pouvais pas ne pas faire honneur à ce long métrage tant attendu, avec quelques a-priori en poche, bien entendu.

Résul
tat? Ceux-ci ont été nourris, mais le bon que je supputais a été meilleur que prévu, et le pire... pire aussi.
B
ilan: l'excellence se mêle au désastreux dans ce film, dont on ressort mi-figue, mi-raisin.


Les bons points:

- Un graphisme cohérent, fidèle à l'esprit d'Hergé tout en le renouvelant.
- Des scènes époustouflantes excellemment réalisées.
- Une histoire qui pioche dans différents albums, ce qui fait qu'on s'y retrouve sans savoir ce qui va vraiment se passer. Donc un effet de surprise pour ceux qui connaissent par c½ur les albums.
- Très joli générique, avec une musique qu'on aurait aimé voir perdurer dans le film!
- Quelques très bons gags (mais souvent malheureusement pas assez exploités).
- On a l'impression de rentrer dans "la réalité de l'imaginaire" de Tintin.

Les mauvais points:

- Un scénario sans cesse sacrifié au profit de scènes d'actions certes réussies mais sans doute trop nombreuses.
- Des clichés purement américains à faire hérisser le poil (le capitaine Haddock qui se met à un moment à rassurer Tintin avec la "petite formule choc", que l'on retrouve en écho à la fin, comme il se doit, toutes les scènes dramatiques sont agrémentées d'éclairs qui zèbrent allégrement le ciel...).
- Des invraisemblances récurrentes (Le Capitaine Haddock: "je ne me rappelle pas le moindre mot de ce qu'a dit mon grand-père". Un quart d'heure plus tard: "ça y'est, je me rappelle de tout dans les moindres détails"!! 100 personnes à la poursuite de Tintin dans un bâtiment, petit flou artistique, puis il en ressort sans encombre, plus personne ne le poursuivant, à part quelqu'un qui crie "Attrapez-le"!
- Deux-trois gags pipi-caca qui n'ont rien à voir avec l'esprit d'Hergé!
- Trop d'actions la nuit! Les scènes de jours retranscrivent une ambiance bien plus fidèle.
- Une musique grandiloquente qui ne nous lâche pas les basket une seule seconde! Et alors qu'au début, elle était assez en accord avec l'esprit de Tintin, elle ne ressemble ensuite qu'à tout et à rien (mais avec quand même un ou deux coups d'accordéon de temps en temps pour rappeler qu'on est en France, ce qui ajoute à l'agacement!)
- Un manichéisme poussé à l'extrême avec un Saccharine diabolisé (et son vilain faucon!)!
- Une désagréable impression d'en être toujours au début du film lorsqu'on se rend compte qu'on approche en fait de la fin!

En somme, la regrettable impression que ç'aurait pu être un chef-d'½uvre, mais que ce n'est qu'un film d'action qui vient se perdre dans la masse, alors que les multiples invraisemblances scénaristiques étaient facilement évitables!
Tags : cinéma, tintin, BD, rien à voir
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#Posté le lundi 31 octobre 2011 08:51

Modifié le mardi 04 décembre 2012 10:37

Rien à voir La passion pour l'Oncle Picsou

Carl Barks, esprit créateur et créatif

Le saviez-vous? Picsou n'est pas créé par Walt Disney. Non, non, non.
Disney crée Mickey en 1928, auxquels se greffent des personnages secondaires, comme Dingo, Tic et Tac ou Donald. Ce dernier plait tellement au public qu'il devient une star, avec ses propres cartoons et des propres BD.
Un certain Carl Barks, des studios Disney, devient scénariste et dessinateur des histoires du héros dès 1943. Cartes en mains, il dispose des personnages de Donald, bien sûr, mais aussi Daisy, Riri, Fifi, Loulou, Grand-mère Donald, ou Gus.
Dès 1944, celui qu'on appelle le "good artist" crée la ville imaginaire de Donaldville (Duckbourg en anglais) situé dans l'état non moins imaginaire du Calisota, où peuple tout ce petit monde.
Rapidement, l'esprit fertile de Barks enrichit l'univers de nombreux autres personnages: Picsou (c'est lui! Ci-contre la première apparition du canard le plus riche du monde), Rien à voir  La passion pour l'Oncle Picsou mais aussi: Gontran Bonheur, Géo Trouvetou, Filament, Cornélius Ecoutum, les Rapetou, Miss Tick, le sou fétiche, Lili, Lulu et Zizi les nièces de Daisy, Miss Frappe, Goldie, la sorcière Hazel, les Castors Juniors, Gripsou, Flairsou...

Une prodution prolifique

Barks inonde les comics Disney de ses histoires. Tous les mois, il livre une histoire de Donald de dix pages. Il invente aussi des histoires longues et des gags. Il crée même le comics "Uncle Scrooge" (Oncle Picsou en anglais) qu'il dessine seul, de la première à la dernière page, pendant plusieurs années, pour lequel il fournit histoires longues, courtes, gags et couvertures! Il crée aussi des histoires pour Daisy, Grand-mère Donald, Géo Trouvetou...
Au total, Barks dessine entre 1943 et 1967 plus de 6500 pages de BD!!! Sans compter les scénarios qu'il livre encore après la retraite...

L'homme devant tenir la cadence adopte un style dépouillé mais magistral, des scénarios aux ficelles (dont il reconnaît lui-même que le nombre est limité: ainsi il recycle souvent ses scénarios) parfois grosses mais toujours empruntes d'une humanité assez remarquable. Derrière le personnage de Picsou qui est, selon certains, un symbole du capitalisme américain (non sans raison), on trouve de nombreuses traces de tolérance et d'ouverture (ce que permettent notamment les aventures aux quatre coins du globe), de respect de la nature ou de références historiques véridiques.
Il est le premier à déformer ses cases pour jouer avec la mise en page.

Une influence considérable

Les récits de Barks inspirent nombre d'autres artistes.
Zep, papa de Titeuf, le place parmi ses auteurs de BD préférés.
Au cinéma, les aventures d'Indiana Jones sont beaucoup inspirées d'aventures de Picsou! Le film fameux "Les Dieux sont tombés sur la tête" est directement tiré d'une histoire de Barks ("La monnaie de fer blanc" ou "Des capsules pour Tralla la" selon les traductions).

Don Rosa, le nouveau maître des canards Rien à voir  La passion pour l'Oncle Picsou

L'univers foisonnant de Barks recèle une infinité de possibilités scénaristiques. Nombre de dessinateurs tombent hélas dans la facilité et livrent des récits sans saveur.
Mais celui qui a su le mieux exploiter et s'approprier l'univers pour lui conférer toute sa richesse, c'est un fan absolu du "maître des canards", Keno Don Rosa, qui devient à son tour, en 1987, dessinateur de comics Disney (après avoir développé ses propres personnages).
Ses références à Barks sont constantes. Elles peuvent être discrètes (le nom d'un bateau) comme complètement explicites (la suite d'une histoire originale). Quoiqu'il en soit, Don Rosa glisse dans chacune de ses illustrations, ouvertures ou premières cases d'histoires un petit "D.U.C.K", assez amusant à retrouver, signifiant "Dedicated to Uncle Carl from Keno".
Don Rosa est sans aucun doute le meilleur des dessinateurs Disney. Il s'approprie avec maestria l'univers de Barks auquel il façonne une cohérence. Picsou n'est pas ce radin sans c½ur que la vision populaire retient, mais un être sentimental et nostalgique que la vie difficile à mené jusqu'au succès... mais pas au bonheur. Les aventures aux quatre coins du globe en compagnie de Donald et ses neveux sont une sorte de palliatif à cette carence.

Une ½uvre exceptionnelle

Jugez plutôt: en 1992, Don Rosa entreprend de relater la jeunesse de Picsou, à partir des références éparpillées dans les 6500 pages de Barks!! L'entreprise est ambitieuse, voire démesurée! Les souvenirs de Picsou évoqués dans les histoires de son créateur sont nombreux, mais souvent elliptiques, parfois même contradictoires. Don Rosa arrive à donner une explication pour tout (ce qui est, scénaristiquement parlant, un magistral exercice de style!), ou presque (il faut nécessairement "tricher" un peu). En 1997, Don Rosa reçoit un Eisner Awards pour "La jeunesse de Picsou" (en ce moment republiée dans Picsou magazine). Rien à voir  La passion pour l'Oncle Picsou

Don Rosa, lui, prend son temps, et c'est un vrai bonheur. Graphiquement, c'est superbe. Accordant une minutie extrême aux décors et aux personnages, il truffe son univers visuel de gags et de clins d'½il (dommage que les couleurs ajoutées pour la parution en magazine n'en soient souvent pas les meilleures alliées). Côté scénarios, c'est un vrai régal. Ingénieuses et subtiles, les histoires tirent parti de l'héritage de Barks tout en insufflant la griffe personnelle du dessinateur, qui compte des fans dans le monde entier.
Picsou Magazine publie depuis 2005 les hors série "Les trésors de Picsou" retraçant, des volumes 1 à 7, l'intégrale de Don Rosa (sauf une histoire...).

Malheureusement, Don Rosa semble avoir mis un terme à sa création en 2006, avec un ultime épisode de "La jeunesse de Picsou", dévoilant une grosse pièce manquante du puzzle (comme pour "couronner" sa carrière): ce qui s'est passé entre Picsou et Goldie, la fiancée du Grand Nord, au temps du Yukon. Cette histoire me paraît un peu en retrait, Don Rosa oscillant maladroitement entre la volonté de tout dévoiler et en même temps de ne pas trop en dire.
Cela n'érode en rien l'excellence de sa production, que l'on aimerait néanmoins voir se poursuivre un jour... ce qui apparemment ne se fera jamais.

Moi, lecteur

Tout ça pour dire que je suis un assidu lecteur des aventures de Picsou, en particulier des créations de Carl Barks ou surtout Don Rosa (les autres auteurs étant tous inférieurs, en dépit de quelques autres grands noms comme Romano Scarpa, Luciano Bottaro ou Giorgio Cavazzano, de l'école italienne, eux) et que mes propres BD s'en inspirent beaucoup. C'est également de cette grande liberté scénaristique offerte par un riche éventail de lieux et de personnages, ainsi que cette humanité, que j'essaie d'abreuver mes récits.
Tags : picsou, BD, rien à voir
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#Posté le dimanche 03 octobre 2010 15:32

Modifié le vendredi 04 janvier 2013 06:24

Rien à voir O.O

Rien à voir O.O
Tags : BD, humour, rien à voir
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#Posté le lundi 09 février 2009 12:27

Modifié le vendredi 04 janvier 2013 11:13

La minute de vérité de Quino #2

Extrait de l'album de Mafalda n°8: "Mafalda et ses amis". Editions Glénat.
Tags : humour, BD, mafalda
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#Posté le vendredi 08 août 2008 10:00

Modifié le samedi 09 août 2008 12:42

La minute de vérité de Quino

Tags : humour, BD, mafalda
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#Posté le dimanche 15 juin 2008 14:02

Modifié le lundi 16 juin 2008 11:50

Rien à voir Astérix aux Jeux Olympiques (2008)

Rien à voir Astérix aux Jeux Olympiques (2008)ØØØ

J'ai honte d'avoir grossi la masse de personnes qui sont venus voir cette bouse infâme.

Ce f
ilm, s'il est encore possible d'appeler une telle calamité ainsi, est un massacre pur et dur de la BD originelle, le pauvre Goscinny doit se retourner dans sa tombe, comme les dizaines de milliers d'athlètes antiques qui voient leur mémoire non pas parodiée mais souillée.

Po
urtant, les premiers instants m'avaient mis dans un climat de détente agréable, comme pour tout film censé être drôle. Mais rapidement, on ne peut que souhaiter s'enfouir six pieds sous terre tellement c'est une honte de proposer quelque chose d'aussi mauvais, qui en plus, a coûté si cher!(80 millions d'Euros)!

Ce n'est
pas un film: c'est du merchandising! Tout y est pour donner aux gens l'envie de le voir: le casting, la promo, la renommée de la BD outrageusement saccagée... Manque... le film.
D
éjà, comment transformer la finesse du scénario de Goscinny en une espèce de synopsis fadasse qu'un enfant de 7 ans aurait pu dépasser: Alafolix doit gagner les jeux pour épouser la princesse! OOUUAAH!! Quel scénario original!!! Et voilà, tout est dit, le reste n'est que du bouche-trou pour combler les 1h40 interminables et insupportables. Toutes les scènes qui auraient pu susciter un intérêt sont faméliques, les gags sont inexistants, et s'il y en a (car il y en a!), ils sont à pleurer de stupidité ou bien sont surexploités jusqu'à overdose de dégoût (si l'auto-dérision d'Alain Delon en César qui parle de lui à la 3e personne fait sourire au début, au bout d'une demi-heure c'est plus qu'agaçant).

L
'action est en grande partie circonsrite dans le décor plutôt moche, bien que dégoulinant de fric à ne plus savoir qu'en faire, d'un stade où se déroulent les soi-disant jeux, transformés en une braillerie de n'importe quoi insupportable, révélant toutes les innombrables incohérences du scénario.

O
n a envie de foutre des baffes à tout le monde: le Brutus débile, la princesse Irana jouée par une potiche, Assurancetourix qui se croit célèbre juste parce qu'il y a le public du stade et qui sinon ne sert à rien, un César joué par un Delon mauvais, un Astérix effronté relégué au second plan...

S
eul Depardieu-Obélix sauve la mise (moi qui suis pourtant loin d' être un inconditionnel de Depardieu!), en apportant avec son rôle un peu d'humilité ("J'en ai assez d'être fort..."), et l'impression qu'il y a quand même un acteur de potable dans toute cette pléiade d'incompétents (le type, car on ne peut pas dire acteur, qui joue Cornedurus donne l'impression d'un gars qui lit -mal- des lignes qu'il ne comprend même pas).

Le co
up de poing ultime à cette imbuvable infâmité, c'est le quart d'heure final du film qui ne sert strictement à rien, mais alors à rien du tout: c'est juste une succession de sportifs ou autres "célébrités", qui défilent sans avoir aucun rapport avec ce que l'on ne peut même pas appeler intrigue! On voit pendant deux minutes Numérodis (je vous laisse deviner quel sportif "exemplaire" se cache derrière ce qui est pourtant un assez bon jeu de mots) jouer avec un ballon!!! OUAH!!!

Qu
and on pense que Uderzo avait refusé le projet de "Astérix en Hispanie" car il le trouvait trop mauvais!! Mais Mon Dieu, moi qui ne crois pas en vous, qu'est-ce que cela devait être!!!!

E
n un mot: foncez (re)lire la BD, ou bien (re)voir le 2e opus de la série ("Mission Cléopâtre"), qui lui, avait su s'approprier l'univers pour faire un film... drôle!!!
Mais surtout évitez de gaspiller votre fric!!! Si vous tenez absolument à le voir, de toute manière, n'ayez crainte, il sera abondamment (re)(re)diffusé sur cet emblème de la sous-culture française que l'on appelle TF1!

A
bon entendeur.
Tags : cinéma, BD, rien à voir
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#Posté le lundi 04 février 2008 15:19

Modifié le vendredi 15 décembre 2017 19:13

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