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80s-de-l-ombre

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“ 2023, hip hip hip hourra ! ” - jeudi 05 janvier 2023 06:55
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Création : 20/12/2007 à 09:23 Mise à jour : 10/01/2023 à 05:37

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39 articles taggés au-delà de l'ombre

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Au-delà de l'ombre Rouge Congo - Rien n'a de sens (2022)

J'ai longtemps hésité avant d'écrire cet article car Rouge Congo est un groupe que j'adore et que j'aurais vraiment envie de défendre systématiquement. Et en même temps, j'ai ressenti le besoin de dire ce que j'avais sur le c½ur avec ce nouvel album : Rien n'a de sens.

Au-delà de l'ombre  Rouge Congo - Rien n'a de sens (2022)Trois ans après L'île noire que je juge exceptionnel et où il n'y avait strictement rien à jeter, peut-être plaçais-je trop d'espoir sur ce nouvel opus. Toujours est-il que je le place cent échelons en dessous.

De nombreux singles ont précédé la sortie du disque, et, malheureusement, titre après titre, ma déception n'a fait que se confirmer.

Pourtant, objectivement, il n'y a rien à redire sur la qualité du travail proposé : les titres sont bien produits, bien écrits, avec des sonorités soignées.

Alors, que s'est-il passé ? Le seul bémol que je faisais sur L'île noire était l'inspiration mélodique : ce défaut (à mon goût) s'est cruellement aggravé sur ce nouvel album, puisque la plupart du temps, de mélodie il n'y a même plus, les compositeurs se contentant de chantés-parlés, au moins sur les couplets. Pour un titre ça va... (Tout et son contraire, découvert en premier, en est d'ailleurs la preuve). Deux titres, ça passe encore... Trois, ça commence à être pénible. Quand c'est un titre sur deux, on commence à se demander si derrière un style apparemment assumé (évidemment, certains s'empressent de citer la sacro-sainte référence Gainsbourg) ne se cache pas une paresse artistique (moi qui écrivais strictement l'inverse il y a trois ans !).

Et malheureusement, même les titres qui ne suivent pas ce schéma, comme Riga ou Abandonné, s'ils sont follement sympathiques et ont facilement trouvé le chemin de mes playlists, ce ne sont pas de réels coups de c½ur.

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De même, les instrumentaux ou interludes du précédent disque étaient finement amenés et concouraient à la cohérence de l'ensemble. Ici, hélas, on tombe dans ce que ce genre d'exercice présente comme risque, à savoir un goût de dispensable et de remplissage.

Finalement, même la pochette se fait le reflet de ce déclin. La précédente était colorée, oscillant entre rétro et modernité, mettant en valeur les atouts du groupe. Ici, on n'a qu'un dessin certes très stylisé mais pas très beau (surexploité en pochette de chaque titre) et même pas le nom du groupe (je n'aime pas du tout les pochettes qui font ça).

Peut-on vraiment tenir rigueur à Rouge Congo de tout cela ? La pochette, c'est une affaire de goût, et quand bien même, c'est un moindre mal. Quant à la mélodie, il faut avouer qu'elle n'a pas le vent en poupe depuis quelque temps. La mélodie, aujourd'hui, c'est souvent jugé vieillot, surfait, ringard. On susurre, on parle-chante, on rappe. C'est ça qui se fait en ce moment. Le duo a-t-il donc sans doute raison de poursuivre cette voie (à mon grand regret). D'autant que cela semble leur porter chance avec un joli accueil des différents titres, ce dont je me réjouis pour eux malgré tout.

Le précédent opus avait pourtant prouvé qu'on pouvait (presque) allier les deux tout en restant bien moderne.

Je suis vraiment navré d'être tant sévère avec un groupe aussi créatif et prometteur que Rouge Congo. Cet article est au fond l'histoire d'un petit chagrin d'amour. :o

Pour tempérer mes propos et finir sur une note positive (et sincère !) : plusieurs titres de l'album s'avèrent donc bien sympathiques, les sonorités restent souvent jouissives et les textes conservent cette densité et cette poésie qu'on leur connaît.

Amateurs de sonorités 80, je vous invite donc à jeter malgré tout une oreille curieuse à ces nouveaux titres.

En attendant de voir quel chemin le groupe choisit pour la suite...

1. Rien n'a de sensØ
2. Plein soleil*
3. Destination paradisØ
4. Abandonné*
5. Dans leurs yeux
6. Je ne contrôle plus rienØ
7. Je ne suis pasØ
8. Réalité*
9. Tout et son contraire**
10. Riga*
11. Il est temps*
12. Rêver ne suffit pasØ
13. Virée perdueØ
14. Le Sommeil*


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Tags : rouge congo, actualités, CD albums, 2022, au-delà de l'ombre, les révélations
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#Posté le mardi 07 juin 2022 06:03

Modifié le lundi 25 juillet 2022 04:58

Au-delà de l'ombre Stockton's Wing - Letting go (1995)

Au-delà de l'ombre  Stockton's Wing - Letting go (1995)
On n'est pas du tout dans les 80's, mais on est bien dans l'ombre, puisque ce groupe celtique est méconnu chez nous.

Mais pourquoi ce focus sur ce groupe irlandais plutôt qu'un autre ?

J'ai toujours apprécié la musique irlandaise, mais je n'avais jamais vraiment flashé sur aucun groupe en particulier (seulement des morceaux de-ci, de-là). Pour le coup, cet album est un vrai coup de c½ur de bout en bout (et ça ne m'était pas arrivé depuis - trop - longtemps).

Coup de c½ur pour les mélodies des compositions, coup de c½ur pour l'habile intervention de synthés (quoique restant légère) au milieu de tous les instruments traditionnels, coup de c½ur pour la voix du chanteur.

Le disque propose une alternance entre chansons et instrumentaux. Tous les morceaux chantés sont particulièrement convaincants, mais certains instrumentaux ne sont pas en reste, comme l'énergique et réjouissant "Jig Mayhem !".

Un autre atout du groupe est de ne pas se borner à faire de ses morceaux de simples "démonstrations d'excellence".

Il n'y a guère que la piste 2 qui sombre dans cet écueil, à savoir un morceau au rythme effréné où chacun montre qu'il manie son instrument à la perfection, au détriment (à mon goût) de l'intérêt mélodique.

À l'inverse, l'envolée celtique du dernier morceau, "Hold you forever", qui démarre tout en douceur, lui confère une progression délectable, s'ajoutant à une mélodie déjà extra.

Bilan : même si je n'accroche pas forcément autant à tous les morceaux, l'album, savamment construit dans son ensemble, se targue d'une belle cohérence qui rend l'écoute globale particulièrement exaltante.

Je pense cependant que le disque, outre la qualité de ses musiciens, doit beaucoup à son nouveau chanteur, Eamon McElholm, qui est aussi claviériste et compositeur (ou co-compositeur) de tous mes morceaux préférés.

C'est là que réside la petite ombre au tableau : c'est sa première fois dans un disque du groupe, mais aussi la dernière, car il n'y aura plus d'album par la suite, même si une nouvelle compilation est récemment sortie.

Violon, fiddle, voix : Maurice Lennon
Flûtes, voix : Paul Roche
Voix lead, guitare, violoncelle, claviers : Eamon McElholm
Banjo, mandoline : David McNevin

Photo : Shane McCarthy
Design : Creative A.D.

1. Letting go***
2. The maids of CastlebarØ
3. Jig Mayhem !***
4. Another day*
5. All the time****
6. Eastwood*
7. The Rossclogher jigs*
8. I'll believe again*
9. Anyone out there**
10. The sliabh (slieve) Lucan Polkas*
11. Hold you forever****


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Tags : au-delà de l'ombre, les indispensables, 1995, CD albums, maurice lennon, paul roche, eamon mcelholm, david mcnevin, shane mccarthy, creative a.d., albums, mes albums préférés
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#Posté le samedi 13 novembre 2021 07:12

Modifié le lundi 29 novembre 2021 09:47

Les retours de l'ombre Ana Torroja - Llama (2019)

Les retours de l'ombre  Ana Torroja - Llama (2019)
CA Y'EST! :D

Après des années d'attente, Ana est de retour! Il y a bien eu ces dernières années un album live avec inédits en 2015 et plusieurs projets avec d'autres artistes (dont le number 1 du Top'Toine 2018!^^), mais son dernier album solo date d'il y a bientôt dix ans maintenant.

C'est une belle surprise que ce retour placé sous le signe de l'électro, surprenant de la part d'Ana qui jouait avec la pop-rock depuis des décennies, moins quand l'on sait que les tendances actuelles vont dans ce sens et que les premiers albums de Mecano étaient nimbés de synth-pop.

Un clip très réussi (juste un bémol sur la tenue d'Ana à la limite du ridicule) et une chanson fraîche et entêtante, première d'une nouvelle série qui devraient être distillées avant la sortie d'un album entier cette année!

2019 s'avère donc riche en retours! Ana, Najoua Belyzel, Julie Pietri, sans doute l'album live des futurs concerts de Mylène Farmer, peut-être aussi Anne Sylvestre qui dit toujours être en phase d'écriture...

A suivre, tout cela, à suivre!

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Tags : ana torroja, 2019, actualités, au-delà de l'ombre, mecano, les retours de l'ombre
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#Posté le mercredi 20 mars 2019 10:26

Au-delà de l'ombre Mylène Farmer - Désobéissance (2018 - 2e édition)

Au-delà de l'ombre  Mylène Farmer - Désobéissance (2018 - 2e édition)
Alors alors... Après plus de 3 mois d'écoutes, que reste-t-il du dernier album de Mylène Farmer?

Eh bien je l'écoute toujours régulièrement et il est vrai qu'à l'instar du précédent, il fait partie de mes préférés, surtout en comparaison de ceux de la décade passée.

De nouveau, on n'a pas de sentiment de "déjà-entendu", et pour autant on retrouve bien l'univers de Mylène, auquel Feder et les autres ont su impeccablement apporter leur touche sans la dénaturer. Quant à la pochette, c'est tout simplement la plus belle de sa carrière. A la fois magnifique et regorgeant de significations.

Plus de 220 000 exemplaires déjà écoulés, "seulement", pourrait-on dire, lorsqu'on sait que chacun des albums de Mylène a dépassé les 300 000 ventes et souvent dépassé le million, si l'on ne prenait pas en compte que la chanteuse reste la seule artiste féminine à avoir atteint ce score en France 2018, se targuant en outre d'être la 10e meilleure vente de l'année.

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Sans doute l'album n'a-t-il pas été aidé par des singles avant-coureurs qui sont loin d'être les meilleurs du disque. Le déroutant "Rolling Stone" (finalement addictif pour ma part) souffre quand même d'une production assez limite quand on entend notamment le résultat brouillon du dédoublement des voix pour faire des ch½urs "la la la" par ailleurs discutables (Mylène Farmer n'avait-elle pas moyen de payer des vraies choristes plutôt que d'user de ce procédé très cheap?). "Noublie pas", le duo avec LP est au mieux passable tant la mélodie est plate et les "ouh ouh ouh" (après les "la la la") redondants.

Mais comme d'habitude, il faut fouiller plus avant pour trouver les vraies pépites. Signées Léon Deutschmann - un mystérieux anonyme qui aurait tout juste la vingtaine mais que beaucoup suspectent d'être Laurent Boutonnat masqué - "Désobéissance" et "Parler d'avenir" sont deux morceaux à la mélodie puissante et aux arrangements efficaces se marquant dans le sillon musical des grandes heures de Mylène.
"Des larmes", deuxième collaboration avec LP, s'avère beaucoup plus intéressante que la première, un peu funky, dense et bien réalisée. "Histoire de fesses", sans être transcendante, passe sans problème dans l'album. "Sentimentale", pas très tubesque d'un premier abord, finit par accrocher avec des sonorités mêlant moderne et souvenir des 80's.


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En revanche, le pseudo-slam sur "Au lecteur", mis à part la beauté du texte en soi, ne présente aucun intérêt, vu qu'il n'y a aucune mélodie et que les arrangements, dits volontairement épurés, ne sont même pas "jolis", contrairement à "L'horloge" en son temps qui était devenue une vraie chanson, et non pas l'enregistrement d'une récitation, fût-elle signée Mylène Farmer.
"On a besoin d'y croire", de son côté, m'embête pas mal à cause du clin d'oeil (volontaire, comme nombre d'autres dans cet album?) à "XXL" avec "On a besoin d'y croiiiiiiire" en lieu et place de "On a besoin d'amouuuuur" avec les mêmes notes à une près. Le clin d'oeil fonctionne lorsqu'il est clin d'oeil, discrètement, au détour d'une phrase ou d'un couplet. Mais lorsqu'il intervient à l'acmé de la chanson, au moment fort du refrain, ce n'est plus un clin d'oeil mais un pain dans la gueule.^^
Loin d'être honteuse, "Prière" complète malgré tout la liste des chansons dispensables.

Enfin, "Get up girl" et son atmosphère un peu angoissante donnant lieu à une interprétation inédite de la part de Miss Farmer, expérience allant encore plus loin dans "Untitled", inédit issu de la réédition, très bonne surprise, sautillante et originale.
Mais si l'électro épuré peut donner lieu à de très bonnes choses, il montre clairement ses limites sur certains morceaux tels "Retenir l'eau", belle composition qui se contente d'un instrumental fadasse ne lui permettant pas de décoller. Là encore, Mylène Farmer n'avait-elle pas les moyens de se payer un violoncelliste ou autre instrumentiste qui vienne relever un peu le tout? Pas mal de titres manquent d'audace, et c'est le comble pour quelqu'un qui précisément entend "faire le serment des mots d'amour à l'audace" dans le titre phare.

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Pour résumer: un bon album, malheureusement un peu paresseux, mais bon, on ne boude pas son plaisir, loin de là. Car il y a quand même une bonne moitié de l'album qui est très bonne voire excellente, et qu'on peut toujours avoir confiance en Mylène Farmer pour apporter à nos oreilles ce qu'on attend, et parfois même plus. Et après 30 ans de carrière, c'est chapeau.

Petit bémol sur le DVD des clips: je me faisais une joie d'avoir de nouveaux clips sur support (ce qui n'est pas arrivé depuis 2007), histoire de pouvoir se les passer de temps en temps hors Youtube et ses pubs... Hélas, impossible de voir tous les clips d'un coup, et pire, entre chaque vidéo, il faut re-sélectionner le choix du format audio. Ça n'encourage pas à sortir souvent le DVD. Dommage.

Je termine en disant combien j'apprécie la discrétion de Mylène Farmer, surtout à l'heure où l'on fait sans cesse s'exprimer tout le monde à tort et à travers et que l'on s'excite sur tout et son contraire. Quelques interviews bien dosées qu'on peut écouter quand on veut et si on veut, magie de la technologie. Et le succès toujours à la clé.

1. Rolling stone**
2. Sentimentale***
3. Désobéissance***
4. N'oublie pasØ
5. Histoire de fesses*
6. Get up girl***
7. Prière*
8. Au lecteurØ
9. Des larmes***
10. Parler d'avenir***
11. On a besoin d'y croireØ
12. Retenir l'eau*
13. Untitled***
14. Histoire de fesses (extended)*

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Tags : au-delà de l'ombre, mylène farmer, 2018, feder, lp, CD albums, léon deutschmann, laurent boutonnat, albums, mes albums préférés
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#Posté le vendredi 11 janvier 2019 09:42

Modifié le mardi 22 janvier 2019 06:38

Les indispensables Mecano - Otro Muerto (1998)

Clip le plus connu, édité dans les compilations officielles, édité en second temps:

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Il y a bientôt deux ans, je vous faisais part de mon choc suite à la découverte du sens réel d'une chanson de Mecano que j'écoutais pourtant déjà depuis 10 années.

Le temps passe, et Mecano frappe encore et toujours: c'est un choc similaire que j'ai éprouvé il y a peu en découvrant le sens réel de cette chanson, "Otro muerto", que je considérais pourtant déjà depuis toujours comme l'une des plus belles de Mecano: une mélodie somptueuse, appuyée par la voix toujours magique d'Ana Torroja, toute en émotion et en précision, et des accords de piano rejoints comme un bouquet final par un magnifique quatuor à cordes qui accompagnent simplement mais magistralement le tout.

Mais cette fois, ce n'est pas une lecture plus poussée des paroles, que j'avais déjà élucidées, qui m'a permis de comprendre le sens profond de la chanson, mais la découverte d'une première version du clip, qui change totalement le sens que l'on peut donner au texte, suffisamment flou pour permettre plusieurs interprétations.

Clip réalisé en premier, uniquement diffusé au début de la promotion:

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Alors que le clip le plus connu oriente clairement le texte vers une dénonciation des crimes en général, le second (qui serait en fait le premier) fait de la chanson une diatribe contre la souffrance animale. Ainsi, quelques segments de texte, qui, pour l'interprétation "large", fonctionnaient mais sonnaient un peu "cul-cul" ("otro muerto, pero que bonitos son, calladitos, sin querer llevar razon", littéralement "encore un mort, mais qu'ils sont mignons, restant sans parler, sans chercher à avoir raison"), font totalement sens avec l'interprétation plus "précise", donnant au texte une dimension beaucoup plus poignante, et quelque peu avant-gardiste.

D'ailleurs, il existe une version française du titre, "Encore un mort", qui ne fut curieusement pas incluse sur la version française du disque "Ana José Nacho", mais uniquement sur un CD single promo, et le côté apparemment "cul-cul" était quelque peu amplifié par la traduction, pourtant signée Françoise Hardy. Je raillais volontiers le "voyez comme il est mignon", qui, à sa juste place, dit en fait bien ce qu'il veut dire. Comme quoi!

Moi qui frissonnais déjà régulièrement à l'écoute du titre et pleurais quasi-systématiquement devant le clip, me voilà comme une madeleine devant le second. Un conseil: si vous n'aimez pas voir ce genre d'images, n'allez pas jusqu'au bout.

D'ailleurs, selon les commentaires associés à cette vidéo, ce premier clip a été remplacé par l'autre car ayant été jugé trop explicite.

Autre chose: il est vrai qu'en regardant la vidéo, on peut légitimement se demander s'il ne s'agit pas d'un fake, au vu de la différence de qualité entre les images studio et les images extérieures, mais plusieurs arguments vont corroborer la thèse de son authenticité: plusieurs plans studio dans la vidéo "animaux" ne se retrouvent pas dans la vidéo "humains", ce qui ne peut donc pas être un montage réalisé à partir de la vidéo "humains"; un message de José Maria Cano est apposé sur le dernier plan de la vidéo, marquant une volonté de revendication; la chaîne "Canal Mecano" qui publie la vidéo "animaux", est non officielle mais sérieuse et ne proposant que des documents officiels sur le groupe; et, dernier argument, le texte coule donc de source avec cette version.

Version française:

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En somme: encore un pur chef-d'oeuvre signé Mecano, qui reste le groupe espagnol ayant le plus vendu de disques dans le monde entier.
Autre raison de verser sa petite larme avec ce titre: c'est cette chanson qui est la dernière à avoir été défendue par le trio, ultime extrait de leur album-compilation "Ana José Nacho". 2018 marque donc l'anniversaire des 20 ans de la dissolution définitive du groupe. "Encore un mort" est donc aussi synonyme de la mort du groupe lui-même.

Mort relative tant leurs chansons restent vivantes malgré les années qui passent, preuve en est faite une fois encore.
Tags : vidéos, mecano, 1998, ana torroja, au-delà de l'ombre, les indispensables, josé maria cano, françoise hardy
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#Posté le samedi 26 novembre 2011 17:35

Modifié le samedi 17 février 2018 05:21

Au-delà de l'ombre Liane Foly - Au fur et à mesure (1990)

Au-delà de l'ombre  Liane Foly - Au fur et à mesure (1990)
Après un premier succès ("Ca va, ça vient") en 1988, Liane Foly perce de nouveau au Top 50, avec une chanson pas forcément évidente pour le classement!

70 000 exemplaires se vendront, pour une 22e place atteinte. Pas un énorme tube, mais un joli score pour cette époque où le 45 tours se vendait de moins en moins bien (en 1991, les certifications pour être disque d'or ou d'argent ont baissé de moitié par rapport à 5 ans auparavant!).

C'est du maxi CD (encore pas vraiment démocratisé) dont je veux vous entretenir ici.
S'il ne propose rien de spécial concernant la chanson phare (l'instrumental se trouve en face B du 45 tours et même sur l'album, en dernière piste), il inclut un dub de "Va savoir" agréable et réussi.

"Va savoir" sera le 3e extrait de l'album, après "Good bye lover" qui intégrera lui aussi (mais plus timidement) le top, et avant "Rêve orange".

Si aucun single ne réitérera le score du premier extrait, tous ensemble réussiront à tracter l'album au très joli chiffre de 450 000 exemplaires, potant Liane Foly au rang des valeurs sûres de la variété française.

Concernant "Au fur et à mesure", cette chanson est dans son genre un petit-chef d'oeuvre, parfaite de sensualité, d'élégance et de douceur, tant dans les paroles que les arrangements et l'inteprétation, avec un clip en totale adéquation.

Paroles: Liane Foly, Philippe Viennet
Musique: André Manoukian
Photo: Marc Lebon
Design: Robin Derrick

1. Au fur et à mesure****
2. Au fur et à mesure (intrumental)****
3. Va savoir (dub)**


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Tags : au-delà de l'ombre, liane foly, philippe viannet, andré manoukian, marc lebon, robin derrick
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#Posté le jeudi 05 janvier 2017 10:36

Modifié le mercredi 22 février 2017 11:25

Au-delà de l'ombre Ana Torroja - Colores en el viento (2016)

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Un an après son album live, Ana Torroja nous propose une nouvelle chanson.

Enfin... pas vraiment une chanson à elle, mais une reprise de "Colors of the wind" ("L'air du vent" en français), fameux titre de Pocahontas signé Alan Menken et Stephen Schwartz (rendu célèbre par Vanessa Williams dans le monde et par Native chez nous), pour un album collectif de covers Disney.

Cette version, très éloignée de l'originale, ne semble pas faire l'unanimité.

Mais personnellement, j'aime bien cette ambiance très dépouillée. Et un joli travail sur la voix d'Ana semble avoir été effectué pour lui rendre au maximum cet éclat d'antan que le temps lui fait hélas perdre.
Tags : 2016, au-delà de l'ombre, ana torroja, alan menken, stephen schwartz, native, vanessa williams
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#Posté le samedi 07 mai 2016 01:32

Modifié le samedi 07 mai 2016 01:48

Au-delà de l'ombre Mylène Farmer - C'est pas moi (clip non officiel 2016)

Au-delà de l'ombre  Mylène Farmer - C'est pas moi (clip non officiel 2016)
Pour la première fois de sa carrière, Mylène Farmer ne va même pas exploiter pleinement un troisième single issu d'un album...

Certes, "C'est pas moi",troisième extrait annoncé d'"Interstellaires", dixième album studio de la chanteuse, a été envoyé aux radios au début de l'été, mais pour une rotation finalement très discrète, comme régulièrement ces dernières années pour les singles (hors retour) de Mylène.

Le titre a également bénéficié d'un visuel réalisé par Mylène elle-même. Mais il n'a en revanche pas bénéficié de la traditionnelle sortie en supports physique (qui permet à l'artiste de se hisser très furtivement au sommet des charts à chaque fois) et encore moins d'un clip.

Il faut dire que le contexte promotionnel des albums a considérablement changé depuis les années 80, voire même depuis 10 ans.
En fait, outre le fameux "Stolen car" (duo avec Sting), on a eu droit à un deuxième clip sur "City of love", mais aussi un clip sur la version remix de cette même chanson (ce qui n'était jamais arrivé, soulignons-le) et une vidéo illustrant, en paralèlle du lead single, une chanson de l'album, "Insondables".

Alors? Quel bilan tirer de cette exploitation?
Côté extraits: deux vrais singles seulement? Trois dont un promo? Quatre en comptant "Insondables", qui était tout de même sorti à part en digital seulement avec une pochette à part?
Côté clips: deux seulement? Trois en comptant celui du remix? Quatre en comptant à nouveau "Insondables"?

Difficile à dire tant les choses sont moins "carrées" qu'avant! Mais en regardant bien, "Interstellaires" a été finalement pas mal défendu, mais tout a été un peu fait en même temps, de manière moins linéaire et claire que d'antan.

Il n'en reste que "C'est pas moi" étant la chanson la plus plébiscitée par les fans, une frustration se fait sentir quant à la non exploitation plus poussée de ce titre-ci.

Et c'est à où je veux en venir. Toujours créatifs, inspirés et motivés, les fans de Mylène se livrent à des exercices très fouillés et aboutis autour des oeuvres de leur idole.

Ce clip non officiel de "C'est pas moi" est un réel ravissement, tout en intelligence, en finesse et en subtilité. On pense à "Monkey me" dans l'esprit, mais en mieux!
Je vous invite à aller le regarder, il vaut le coup d'oeil!

Tags : au-delà de l'ombre, mylène farmer, 2016
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#Posté le mardi 15 novembre 2016 07:48

Modifié le lundi 21 novembre 2016 09:28

Le jeu des différences Jean-Pierre Mader - Microclimats (1985)

Le jeu des différences  Jean-Pierre Mader - Microclimats (1985)
Jean-Pierre Mader avait déjà signé quelques singles et même un premier album en 1982 qui était passé inaperçu, tracté par le tout aussi confidentiel "Faux coupable".

En 1984 puis 1985, c'est l'explosion, avec les tubes "Disparue", "Macumba", "Un pied devant l'autre", et, dans une moindre mesure, "Jalousie".

L'album, baptisé "Microclimats" (mais seulement sur un des deux pressages vinyles, l'autre reprenant la photo du CD ci-décrit), connaît lui aussi un franc succès.

Le CD n'en étant encore qu'à ses balbutiement en France, le support s'avère rare et recherché!

Comme de coutume à l'époque, pour rendre le support naissant intéressant, des variantes avec le 33 tours sont notables, avec ici la présence des tubes en version maxi.

Par ailleurs, outre une version japonaise éditée en 1987, il existe deux versions françaises du disque.

Le jeu des différences  Jean-Pierre Mader - Microclimats (1985)

Le premier, édité par Flarenasch (pressage le plus rare), ne comporte pas de code-barre et la jaquette est un simple carré non ouvrant.

En 1988, Flarenasch est racheté par Carrère. Une 2e édition du disque voit le jour.
Le contenu est identique, mais pour appâter le chaland, la trompeuse mention "Top compilation" apparaît, alors qu'il s'agit d'un album, mais la présence des plus gros tubes de l'artiste sur le disque permet à la maison de disques de le faire passer pour un Best of...
La jaquette est alors ouvrante, mais sur une double page... vierge. Un code-barre et de nouvelles références apparaissent.

1. Macumba (version longue)
2. Un pied devant l'autre (version longue)
3. Sous influence
4. A l'envers
5. Jalousie
6. OM
7. L'an 2000
8. Thème astral
9. Disparue (version longue)


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Tags : le jeu des différences, 1984, 1985, jean-pierre mader, françois porterie, richard seff, au-delà de l'ombre, CD albums
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#Posté le samedi 30 avril 2016 10:23

Modifié le lundi 02 mai 2016 06:35

Au-delà de l'ombre Black - You're a big girl now (1988)

Au-delà de l'ombre  Black - You're a big girl now (1988)
Parmi les - hélas - nombreux décès d'artistes de ce début d'année 2016, celui de Black, alias Colin Vearncombe.

Surtout connu pour son tube "Wonderful life" (il a également placé "Sweetest smile" dans notre Top 50), le chanteur est tout de même à la tête d'une quinzaine d'albums!

Voici une chanson de son second album. Magnifique mélodie.

http://www.colinvearncombe.com





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Tags : au-delà de l'ombre, 1988, black
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#Posté le dimanche 07 février 2016 18:20

Modifié le dimanche 07 février 2016 18:48

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