
Laura ou la passion du théâtre est une série animée datant de 1984 et qui est l'une des adaptations du manga à succès Glass no Kamen.
La série ne connaîtra pas un destin aussi glorieux puisque s'arrêtera au bout de 22 épisodes seulement, n'adaptant par là-même que les 13 premiers tomes (il faut attendre 2005 pour voir apparaître une série plus moderne et plus complète - mais toujours inédite en France).
Pourtant elle est sans doute la série "manga vintage" que je préfère, et que j'avoue affectionner encore aujourd'hui, 10 ans après sa rediffusion sur France 5 qui me l'avait fait connaître.
Bien sûr, comme à peu près toutes les séries de ce genre, les dialogues sonnent souvent affreusement faux, le doublage frise parfois l'indigence (il doit y avoir en tout et pour tout trois doubleurs masculins et trois doubleuses féminines pour prendre en charge l'intégralité des personnages!), l'animation est d'une médiocrité à faire peur et les codes exagérés des mangas du genre sont légion (violence de Mme de Saint-Fiacre envers ses comédiennes, rivalité exacerbée entre les actrices, réactions des spectateurs lors d'un spectacle, blancs...).
Mais tout ceci est bien sûr accepté voire apprécié par tout amateur du genre!
Par ailleurs, la série se distingue par des ingrédients qui font particulièrement mouche.
Si les personnages sont souvent caricaturaux, force est de constater qu'ils sortent régulièrement, et c'est pour mieux nous surprendre, du cliché. La naïveté adolescente, elle, est pour le coup assez bien peinte.
Les ficelles apportées par la spécificté théâtrale sont bien exploitées (confusion réel/fiction, individualisme/cohésion de groupe...).
Passion, amour, amitié, sont bien sûr fermement au rendez-vous; la poésie apporté par l'intrigue autour des roses bleues apporte une dimension supplémentaire à la série.
Le générique, chanté par Claude Lombard, se fait, comme la plupart à l'époque, la cerise sur le gateau de niaiserie après toutes les émotions véhiculées par chacun des épisodes, constituant une facette supplémentaire au plaisir de la série, d'autant que musique et paroles sont pour le coup de fort bonne tenue. Notons que sauf preuve du contraire, ce doit être le générique le plus long de toutes les séries animées (2'15 au début comme à la fin contre 3'10 pour la version 45 tours!)!
Après 13 ans de recherches, je suis enfin tombé sur le 45 tours, qui s'avère assez rare! Il faut dire qu'avec 22 épisodes seulement pour la série, la "promotion" du disque était par définition très courte.
Paroles: Alessandro Valeri-Manera / Adaptation de Charles Level
Musique: G.B. Martelli
La série ne connaîtra pas un destin aussi glorieux puisque s'arrêtera au bout de 22 épisodes seulement, n'adaptant par là-même que les 13 premiers tomes (il faut attendre 2005 pour voir apparaître une série plus moderne et plus complète - mais toujours inédite en France).
Pourtant elle est sans doute la série "manga vintage" que je préfère, et que j'avoue affectionner encore aujourd'hui, 10 ans après sa rediffusion sur France 5 qui me l'avait fait connaître.
Bien sûr, comme à peu près toutes les séries de ce genre, les dialogues sonnent souvent affreusement faux, le doublage frise parfois l'indigence (il doit y avoir en tout et pour tout trois doubleurs masculins et trois doubleuses féminines pour prendre en charge l'intégralité des personnages!), l'animation est d'une médiocrité à faire peur et les codes exagérés des mangas du genre sont légion (violence de Mme de Saint-Fiacre envers ses comédiennes, rivalité exacerbée entre les actrices, réactions des spectateurs lors d'un spectacle, blancs...).
Mais tout ceci est bien sûr accepté voire apprécié par tout amateur du genre!
Par ailleurs, la série se distingue par des ingrédients qui font particulièrement mouche.
Si les personnages sont souvent caricaturaux, force est de constater qu'ils sortent régulièrement, et c'est pour mieux nous surprendre, du cliché. La naïveté adolescente, elle, est pour le coup assez bien peinte.
Les ficelles apportées par la spécificté théâtrale sont bien exploitées (confusion réel/fiction, individualisme/cohésion de groupe...).
Passion, amour, amitié, sont bien sûr fermement au rendez-vous; la poésie apporté par l'intrigue autour des roses bleues apporte une dimension supplémentaire à la série.
Le générique, chanté par Claude Lombard, se fait, comme la plupart à l'époque, la cerise sur le gateau de niaiserie après toutes les émotions véhiculées par chacun des épisodes, constituant une facette supplémentaire au plaisir de la série, d'autant que musique et paroles sont pour le coup de fort bonne tenue. Notons que sauf preuve du contraire, ce doit être le générique le plus long de toutes les séries animées (2'15 au début comme à la fin contre 3'10 pour la version 45 tours!)!
Après 13 ans de recherches, je suis enfin tombé sur le 45 tours, qui s'avère assez rare! Il faut dire qu'avec 22 épisodes seulement pour la série, la "promotion" du disque était par définition très courte.
Paroles: Alessandro Valeri-Manera / Adaptation de Charles Level
Musique: G.B. Martelli
Face A: Laura ou la passion du théâtre****
Face B: Laura ou la passion du théâtre (version instrumentale)